Nouveau cahier des charges pour les expérimentations de soins à des jeunes en souffrance psychique

FacebookTwitterLinkedInEmail
Un cahier des charges réactualisé sur les expérimentations régionales visant à mieux prendre en charge les jeunes de 11 à 21 ans en situation de souffrance psychique (non déjà suivis en psychiatrie), via un accès facilité à des consultations psychologiques, est paru au Journal officiel (JO) du 30 décembre. Ces expérimentations entrent ainsi dans le champ de celles prévues et financées dans le cadre de l'article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018 et seront poursuivies jusqu'au 31 décembre 2021. Il est précisé que le rapport final d'évaluation sera remis au plus tard six mois après la fin de l'expérimentation et que ce travail sera confié à une équipe sélectionnée par appel d'offres.

Certaines modalités de financement sont modifiées. Concernant les consultations de première intention des jeunes en souffrance concernés, la consultation initiale d'évaluation du médecin généraliste ou la consultation du pédiatre « sont prises en charge par l'Assurance maladie selon les règles du droit commun ». Pour rappel, le précédant cahier des charges évoquait une prise en charge (selon les règles du droit commun) de « la consultation initiale d'évaluation du médecin généraliste, facturée comme une consultation complexe (46 €), ou la consultation du pédiatre ».

Concernant la prise en charge, le montant de la consultation du psychologue reste fixé à 32 €, sans possibilité de dépassement à la charge du jeune ou des titulaires de l'autorité parentale. Enfin, l'arrêté précise les formations et supervisions auxquelles seront assujettis les psychologues cliniciens engagés dans l'expérimentation, ayant une activité uniquement libérale ou mixte entre ville et hôpital. Ils seront ainsi notamment « soumis à une obligation de participation à des sessions de sensibilisation et d'échanges de pratiques à destination des médecins et psychologues de l'expérimentation » organisées par les maisons des adolescents (MDA) en lien avec les rectorats et les Agences régionales de santé (ARS).