Le plus souvent, les psychotiques âgés sont « placés » le plus vite possible (souvent dès l’âge de 60 ans) dans des maisons de retraite, alors que la majorité des résidents y entrent bien plus tard (autour de 80 ans). Cette différence d’âge, les particularités liées aux pathologies mentales, la diversité des intervenants dans ces structures leur méconnaissance des spécificités des patients âgés psychotiques font de cette solution une réponse perfectible. L’auteur propose des pistes de réflexion sur cette question encore très peu abordée en France.