Le silence révoltant du ministère de la santé après l’agression de deux infirmières

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Une infirmière victime de meurtre à Strasbourg, une seconde d'une violente agression à Toulouse : après une semaine tragique pour la communauté infirmière, l'Ordre national des infirmiers s'indigne du silence du Gouvernement sur ces deux affaires et indique : « En moins d’une semaine nous avons appris que deux de nos consœurs exerçant en libéral avaient été victimes de violences dans l’exercice de leur profession. Dès  qu’un de ses membres est touché, c’est toute notre profession qui est victime. C’est le cas encore aujourd’hui. Si la dignité commande de nous recueillir en pensant à nos consœurs et à leurs familles, notre réaction première est aussi celle inspirée par un fort sentiment de révolte. Ni la ministre de la santé, ni aucun autre membre du Gouvernement ne s’est ému de l’assassinat de notre consœur strasbourgeoise. Assassiner ou tabasser une infirmière serait donc un acte banal ? La vie d’une infirmière aurait-elle moins de valeur que celle d’un autre de nos concitoyen ?… »

Le Collectif Ni bonnes ni nonnes ni pigeonnes (NB3NP) témoigne également de sa vive émotion et espère que « suite à ces tragiques évènements les ministères de tutelles sauront en tirer les conséquences et mettront en place des solutions pérennes afin que de tels drames ne puissent plus se reproduire. »