Etats limites et personnalité borderline
La pathologie borderline est de mieux en mieux connue mais le cadre diagnostique reste très hétérogène. Le point sur la clinique, la psychopathologie et les traitements.
La pathologie borderline est de mieux en mieux connue mais le cadre diagnostique reste très hétérogène. Le point sur la clinique, la psychopathologie et les traitements.
Pathologies du narcissisme, les états limites résultent de traumatismes désorganisateurs précoces mais aussi tardifs, dans une société violente pour l’ego. Subversif et incisif, le concept interroge la thérapeutique et la clinique, et pose la question de la prévention.
La dépression est une maladie fréquente et invalidante, qui prédispose dans un tiers des cas à de nombreuses récidives. Actuellement, la prise en charge combine traitement médicamenteux et psychothérapies. La recherche propose aujourd’hui de nouveaux modèles physiopathologiques qui pourraient déboucher sur des voies thérapeutiques plus efficaces pour prévenir les récidives.
En psychiatrie, négocier est un art. Le soignant y côtoie des patients plus ou moins vulnérables, confrontés à des situations extrêmes. Faute de négociation, la prise en charge est vouée à l’échec.
À Marseille, ville multiculturelle, l’unité de soins intensifs brefs Ulice est souvent confrontée à des situations de crise au sein de familles d’origine étrangère. L’outil privilégié de lecture reste l’approche phénoménologique. Illustration avec une famille originaire du Cambodge.
L’hypocondrie doit être envisagée comme une pathologie faite de croyances erronées sur la santé et d’interprétations catastrophistes sur les symptômes physiques. Elle se développe sur un terrain miné par des failles narcissiques et un non-accès à la liberté intérieure.
Jean-Jacques, un patient qui souffre de schizophrénie, considère Louis, son infirmier référent, comme une « personne de confiance » à prévenir en cas de besoin. Quel sens donner à cette appellation ? Comment se tisse un tel lien et quelle histoire permet-il d’écrire ?
Psychotique, névrotique, borderline, et même normopathe, chacun noue un rapport spécifique à la confiance. Envisager le trouble patent sous l’angle de la psychopathologie permet de le déplier sous ses formes significatives.
La condition première du recueil et de l’identification des signes et des symptômes des états psychotraumatiques est l’attitude d’ouverture du soignant à la souffrance, cachée ou manifeste, et au discours du sujet.
Entre psychopathologie et neurosciences