N° 284 - Janvier 2024
Peut-on soigner sans prendre le temps d’évoquer avec le patient ce qui le préoccupe, l’angoisse, l’agite, sans se poser avec lui pour découvrir ce qu’il …
Peut-on soigner sans prendre le temps d’évoquer avec le patient ce qui le préoccupe, l’angoisse, l’agite, sans se poser avec lui pour découvrir ce qu’il …
À la veille de son départ en retraite, un infirmier revient sur son parcours « d’écouteur » des frustrations, des impossibles, des peurs et des pleurs, des regrets et des espoirs…
Rien de plus simple, en apparence, que d’inviter une personne à s’exprimer mais dès que l’on déplie ce « Je vous écoute… », on est saisi par sa complexité, le nombre de mécanismes en jeu et ce que cela engage pour ce « je » qui écoute…
Une unité de psychiatrie profite d’une réorganisation pour relancer la dynamique d’équipe. Un rendez-vous mensuel autour de la projection de documentaires favorise la prise de parole singulière et l’émergence d’un collectif soignant.
Logorrhéique et très agité, Monsieur V., la cinquantaine, se présente de son plein gré aux urgences pour la troisième fois en deux jours. Pour éviter le débordement de ce service, une infirmière de psychiatrie de liaison intervient in situ, jusqu’au transfert de ce patient en psychiatrie.
Bannir l’isolement et la contention en psychiatrie nécessite une organisation des soins adaptés, des professionnels
bien formés et disponibles, et une architecture bien pensée, comme le montre la prise en charge de Monsieur Y. L’équipe,
engagée dans une pratique orientée rétablissement, s’appuie sur une philosophie du soin qui considère que les usagers doivent subir le moins de restrictions possible.
À la faveur d’une réorganisation de l’unité, une équipe de soin porte un regard critique sur ses pratiques de restrictions de liberté. Pour les réduire, elle enclenche une dynamique de changement originale qui vise à les considérer comme des défaillances du « prendre soin ».
Une revue de la littérature propose un tour d’horizon des recherches effectuées notamment aux États-Unis et en Europe, pour évaluer les méthodes ou stratégies qui peuvent restreindre les mesures coercitives en psychiatrie.
En psychiatrie, l’entretien se révèle un art subtil. Le patient a-t-il écouté ce qu’on lui disait ? Qu’a-t-il entendu ? Que va-t-il retenir ? Quel cheminement dans son esprit suivront les mots et les paroles prononcés ? Expérience d’un psychiatre.