L’intersubjectivité, vecteur de la relation
La relation de soin consiste à rendre féconds les moments présents partagés. Ils constituent les conditions d’un changement d’état (apaisement, valorisation, stimulation), qui reste au fondement du soin.
La relation de soin consiste à rendre féconds les moments présents partagés. Ils constituent les conditions d’un changement d’état (apaisement, valorisation, stimulation), qui reste au fondement du soin.
En psychiatrie, le soin relationnel est un geste intersubjectif basé sur la volonté d’aider et les possibilités personnelles du soignant, mais aussi sur un savoir spécifique qui fonde son caractère professionnel. Repères pour la pratique clinique.
Pouvoir habiter la relation d’aide serait un préalable avant de pouvoir habiter un logement, ce qui suppose que le soin puisse également être habité par ceux qui le prodiguent…
Tout comme elle est nécessaire au développement de l’enfant, la tendresse est une qualité relationnelle évidente
qui s’impose dans la clinique du psychotraumatisme. Exploration du concept, entre théorie de l’attachement et
psychosexualité psychanalytique.
Comment, sans un sentiment d’affection authentique, un thérapeute peut-il établir une relation de confiance et tisser un lien pour parvenir à assouplir les défenses du patient ? L’amour « désaliéné » lui permet de se connecter à l’enfant souffrant à l’intérieur de l’adulte. Cette qualité « d’être » se construit par un travail personnel approfondi et continu.
La tendresse procède d’une éthique de la sollicitude. Dans la relation de soin, elle est la continuité du constat de la vulnérabilité et porte un message d’espoir, d’accompagnement et de consolation.
Une équipe de secteur s’appuie sur l’approche motivationnelle pour aider Pascal, un patient bipolaire qui souffre également d’addictions multiples, à s’engager dans un réel processus de soins.
Une revue de la littérature propose un tour d’horizon des recherches effectuées notamment aux États-Unis et en Europe, pour évaluer les méthodes ou stratégies qui peuvent restreindre les mesures coercitives en psychiatrie.
En psychiatrie, l’entretien se révèle un art subtil. Le patient a-t-il écouté ce qu’on lui disait ? Qu’a-t-il entendu ? Que va-t-il retenir ? Quel cheminement dans son esprit suivront les mots et les paroles prononcés ? Expérience d’un psychiatre.
Comment aider une personne âgée à s’engager dans un projet de vie en établissement ? Peut-on sortir d’une représentation de la perte ? Philosophie du soin et de la rencontre pour lutter contre les représentations négatives et emprisonnantes…