Un atelier de relaxation en détention
Depuis un an, des soignants proposent à des personnes détenues un dispositif de « relaxation partenariale » inspiré du contexte et de leurs besoins spécifiques. Retour d’expérience et histoire clinique.
Depuis un an, des soignants proposent à des personnes détenues un dispositif de « relaxation partenariale » inspiré du contexte et de leurs besoins spécifiques. Retour d’expérience et histoire clinique.
Agité, angoissé, parfois jusqu’au débordement, intarissable, décalé, toujours en retard… Sami, 28 ans, salarié en Esat, épuise ses collègues et l’équipe encadrante. Admis au CATTP un après-midi par semaine, il s’apaise, se « dénoue » et trouve progressivement sa place.
Avant son départ à la retraite, Jacques, infirmier et art-thérapeute, range l’atelier. Au fil du tri, il revisite sa vie professionnelle et s’interroge : au fond, le soignant en santé mentale n’est peut-être qu’un aiguilleur de mémoire, un dépositaire…