L’intersubjectivité, vecteur de la relation
La relation de soin consiste à rendre féconds les moments présents partagés. Ils constituent les conditions d’un changement d’état (apaisement, valorisation, stimulation), qui reste au fondement du soin.
La relation de soin consiste à rendre féconds les moments présents partagés. Ils constituent les conditions d’un changement d’état (apaisement, valorisation, stimulation), qui reste au fondement du soin.
Si la relation s’impose aux professionnels des soins par la nature même de leur métier, il faut clarifier en équipe en quoi consiste une relation de soin de qualité et quels sont les facteurs qui la favorisent et la soutiennent.
La tendresse procède d’une éthique de la sollicitude. Dans la relation de soin, elle est la continuité du constat de la vulnérabilité et porte un message d’espoir, d’accompagnement et de consolation.
Dans le champ de la dépendance, au nom du « professionnalisme », il faudrait bannir la relation affective dans les soins. Mais nous ne sommes pas encore des post-humains et avons toujours besoin de tendresse.
Attribut du maternel, la tendresse est un sentiment, hélas, très controversé en psychiatrie où l’on privilégie des attitudes plus viriles. Le soin est malgré tout au bout du chemin.
L’humilité, la sensibilité, la générosité et la délicatesse sont autant de valeurs du prendre soin qui font le lit
de la tendresse.
La pratique du théâtre peut offrir à l’étudiant en soins infirmiers une meilleure compréhension de la réalité de ses éprouvés afin qu’il découvre, comprenne, affine et apprenne à employer ses aptitudes relationnelles.
L’entretien clinique infirmier possède des caractéristiques précises et un cadre qui permet d’en penser la dynamique. Quels
sont ses spécificités ? Repères.
S’appuyer sur la réalité du patient, explorer avec lui les dysfonctionnements qui l’ont entraîné dans ses difficultés, permet au psychothérapeute systémicien d’engager une négociation sur les soins et de limiter la résistance.
Si les psychiatres se déclarent spontanément favorables à la décision médicale partagée, dans la réalité, les pratiques restent très hétérogènes. Parfois, les praticiens usent de critères discriminatoires pour l’envisager ou non, ils explorent peu les souhaits des patients ou se réfugient derrière leur « manque d’insight ».