Des psychiatres en burn out
Selon une enquête réalisée à l'occasion du congrès de l'Encéphale le 24 janvier, et relayée par Hospimedia, près de la moitié des psychiatres souffriraient d'un …
Selon une enquête réalisée à l'occasion du congrès de l'Encéphale le 24 janvier, et relayée par Hospimedia, près de la moitié des psychiatres souffriraient d'un …
Chaque mois, le réseau documentaire en santé mentale, Ascodocpsy, propose des éléments de bibliographie en lien avec la thématique du dossier : La tendresse dans les soins.
Un dispositif original de formation continue, destiné à de jeunes infirmiers en psychiatrie, propose un temps de partage émotionnel où peut surgir la tendresse.
Dans le champ de la dépendance, au nom du « professionnalisme », il faudrait bannir la relation affective dans les soins. Mais nous ne sommes pas encore des post-humains et avons toujours besoin de tendresse.
Une recherche atteste que le massage des mains de personnes âgées souffrant de démence contribue à diminuer leur niveau de stress et d’agitation. Ce geste a également des effets bénéfiques sur les soignants.
Offrir tendresse et sourire fait partie des dimensions fragiles et sensibles du prendre soin. Sans elles, sans ces « petits riens » qui habitent le soin, pourquoi être soignant ?
Attribut du maternel, la tendresse est un sentiment, hélas, très controversé en psychiatrie où l’on privilégie des attitudes plus viriles. Le soin est malgré tout au bout du chemin.
Tout comme elle est nécessaire au développement de l’enfant, la tendresse est une qualité relationnelle évidente
qui s’impose dans la clinique du psychotraumatisme. Exploration du concept, entre théorie de l’attachement et
psychosexualité psychanalytique.
De la tendresse émane un lien essentiel qui transcende et laisse entrevoir un lieu et une dimension au-delà de l’être. Elle témoigne que nous sommes heureux de la présence et de l’existence de l’autre, qui devient dépositaire à son insu de quelque chose qui le dépasse.
Comment, sans un sentiment d’affection authentique, un thérapeute peut-il établir une relation de confiance et tisser un lien pour parvenir à assouplir les défenses du patient ? L’amour « désaliéné » lui permet de se connecter à l’enfant souffrant à l’intérieur de l’adulte. Cette qualité « d’être » se construit par un travail personnel approfondi et continu.