21 Mai 2019 - Soissons

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SOISSONS

6e Journée axonaise d'étude axonaise en santé mentale

Le thème de notre journée – indiqué par le titre – est divisé en trois axes majeurs, qui apparaissent sous la forme des trois paragraphes de notre argument. Ils seront déclinés en trois conférences le matin, puis trois ateliers l’après-midi.

  • Les politiques publiques dans nos champs d’action : de la théorie à la pratique

Les politiques actuelles en matière d’accueil, d’accompagnement et de traitement du sujet humain mettent en avant la notion de décloisonnement. Mais quelles sont les formes d’existence, dans nos institutions comme dans nos pratiques, de ce sup- posé clivage ? Sans doute peut-on chercher au croisement des missions des institutions, des habitudes des professionnels et des fonctionnements des usagers. Nous qui sommes censés être complémentaires, rencontrons pourtant certaines difficultés à associer les différents outils de prise en charge. Comment donc les articuler sans les uniformiser ? Garants de nos identités propres, l’harmonisation des directives concernant le social, l’éducation ou le soin avec les directions sensées telles que nous les incarnons, dépend d’une plasticité dont nous avons en partie la charge.

  • Communiquer, s’entendre : des langues divisées, pour le meilleur et pour le pire

Nous professionnels, éléments d’un ensemble appelé réseau, empruntons des voies parfois peu compatibles. Porteurs de cultures bien spécifiques, nous ne sommes pas forcés de parler tous le même langage pour nous comprendre. Disposons-nous pour autant d’une langue commune ? Ce qui, en tout cas, organise nos échanges nous laisse ordinairement des restes, simples malentendus ou méprises insondables. Comment traduire précisément la langue de l’usager–patient dans un tel contexte, où les relations de personnes comptent finalement plus que les liens officiels ? Nous nous attacherons à cerner les limites d’accueil de la souffrance de l’autre, à travers sa parole singulière.

  • L’individu dans le collectif : à l’épreuve des limites

Ceci nous amène à questionner nos organisations de travail : dans quelle(s) mesure(s) favorisent-elles notre prise de responsabilité ? Oscillant entre obligation professionnelle (morale, mais aussi légale) et engagement personnel, nous évoluons en équilibre instable. Contre le fantasme d’une interchangeabilité prônée par certains gestionnaires, un juste sentiment d’appartenance permet un travail en équipe de qualité. Mais tout investis dans ce collectif qui rassure, ne risquons-nous pas de nous affranchir, l’air de rien, de nos responsabilités individuelles ? Cela revient peut-être à dégager la part nécessaire de présence éthique, hors le militantisme débordant.

Programme

Rens. : carepse@gmail.com