Conférence organisée par le Groupement hospitalier universitaire de Paris, psychiatrie et neuroscience, l’Association mondiale de psychiatrie culturelle (WACP) et la Coordination France Amérique Latine de psychiatrie (Cofalp)
D’innombrables artistes fameux ont vécu des tourments psychiques. Pour autant, l’art n’est pas de l’exclusivité des grands talents. Nombreux sont les patients qui partout dans le monde utilisent des formes différentes d’art comme une trouvaille utile à leur équilibre psychique. Aussi, les institutions psychiatriques et les acteurs culturels majeurs (tels des musées, l’opéra et le ballet, des musiciens ou des compagnies de théâtre) développent de plus en plus des conventions pour produire des actions spécifiques facilitant une inscription sociale des patients. L’effet en termes de déstigmatisation pour les institutions psychiatriques est fondamental.
La question posée lors de cette conférence est d’apprécier les effets de l’art pour la population et
pour les personnes souffrant de troubles psychiques, dans des activités et des thérapies proposées.
Le parcours de rencontres expérientielles parmi des professionnels et patients nous a permis
d’entendre les ressemblances et différences dans l’usage des dispositifs artistiques utilisés auprès
des personnes qu’ils accompagnent. Il s’est agi de comprendre si les pratiques de l’art peuvent
produire des effets identiques ou pluriels auprès des patients et usagers.
Inscription gratuite.
Rens. : www.ghu-paris.fr