8e Journée de l’association Santé mentale et communautés
Trouble bipolaire de type I, TDAH, identité multiple, borderline, névrose obsessionnelle, syndrome dissociatif, cisgenre, psychose, perversion, FTM, dysphorie de genre, geek, addict, syndrome de glissement, personnalité neurotypique, gender fluid, pansexuelle, hyperactif, dysorthographie, dyscalculie, électrosensible, transfuge de classe, dominant, sado masochiste, autiste Asperger, hystérique, pervers narcissique, schizophrène, sexophrène, psychose blanche, climatosceptique, trouble cognitif léger, adulescent, alcoolodépendant, charge mentale, pathologie du lien, abandonnique, trouble envahissant du développement, soignant, patient, patient expert, pair-aidant, trouble des conduites alimentaires, catatonique, éco anxiété, dissociation du moi, parentalité toxique, HPI, dépression, non binaire, multitâche, obsédé, paranoïaque…
« Mal nommer les choses, jugeait Albert Camus, c’est ajouter au malheur du monde. Ne pas nommer les choses, c’est nier notre humanité. »
Etymologiquement, le mot diagnostic vient du grec diagnôstikos, et signifie « capable de discerner ». Discerner, distinguer, pour lever un trouble, une confusion.
Comment le diagnostic vient-il s’articuler avec la dimension mouvante, incertaine, de l’identité ? Est-il question de se nommer ou de pouvoir se raconter dans une rencontre subjective ?
Nous observons dans notre clinique du quotidien à la fois une demande de plus en plus importante d’obtenir un diagnostic et une volonté forte de fuir toute forme d’emprise. Demanderait-on au diagnostic de raconter la singularité en évacuant la question du lien ?
Le diagnostic comporte un risque d’assignation identitaire et d’effacement des singularités. Il peut également apporter un grand soulagement, levant parfois un flou, un anonymat. Comment faire du diagnostic une heuristique et non un pronostic ?
Les diagnostics se transforment avec les époques, les normes, l’évolution des savoirs et des pouvoirs. Que penser de ces mutations ?
Le diagnostic serait-il au service du soin relationnel ou une barrière à la rencontre ?
Date : Vendredi 8 novembre 2024
Lieu : Centre Culturel et de la Vie Associative – 234 Cours Emile Zola – 69100 VILLEURBANNE (Métro Flachet)
• Inscription individuelle : 20 euros
• Inscription formation continue : 50 euros
• Inscription demandeurs d’emploi ou étudiants : 10 euros
(Sur présentation d’un justificatif en cours de validité)
• Participation : 10 euros
Rens. : contact@smc.asso.fr
