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L’hypocondrie doit être envisagée comme une pathologie faite de croyances erronées sur la santé et d’interprétations catastrophistes sur les symptômes physiques. Elle se développe sur un terrain miné par des failles narcissiques et un non-accès à la liberté intérieure.
Phénomène bien connu (trop ?) des services de soin pour personnes âgées, la chute est un passage à l’acte par le corps. Dans le cadre d’une Évaluation des pratiques professionnelles, une équipe a mis en place différentes mesures qui envisagent la chute comme un symptôme à part entière dans la vie psychique et corporelle du sujet âgé.
Amy, 68 ans, souffre de dépression récurrente. Elle accumule les objets et vit entourée de chats, dans une incurie évidente. Diagnostiquant un syndrome de Diogène, des soignants font l’hypothèse qu’un trouble de la sensorialité en serait à l’origine et intègrent à leur prise en charge une médiation sensorielle.
Alice et Robert ont plus de 80 ans. La belle romance des débuts se lézarde. Que reste-t-il de leurs corps et de leur passion d’autrefois ? Comment faire le deuil d’un conjoint idéalisé
pour l’investir autrement ?
Les soins psychocorporels permettent au sujet âgé de sortir de son corps souffrant pour offrir un accès au corps bien-être, restaurer une sécurité interne et « se sentir en vie »… Illustration avec Gisèle, Maria, Bernard…
Toujours plus âgés et en meilleure santé, les « vieux » d’aujourd’hui paraissent bien différents de ceux du temps jadis. Pourtant, ils partagent certaines préoccupations existentielles et les peurs.
Même si les difficultés occasionnées par la schizophrénie dans la vie quotidienne de ceux qui en souffrent restent complexes à appréhender, il faut passer d’une perspective médicale centrée sur la maladie et son évolution à une perspective centrée sur la personne et son devenir.
La prise en charge des troubles cognitifs et fonctionnels de la schizophrénie constitue un réel enjeu pour les soignants qui doivent se former à la remédiation cognitive et à l’entraînement aux habiletés sociales sans négliger pour autant la dimension relationnelle.
M. V., la trentaine, se plaint de nombreux troubles cognitifs qui impactent lourdement sa vie quotidienne. Un centre expert schizophrénie réalise un bilan neuropsychologique qui permet de préciser le diagnostic et de dégager des pistes de prises en charge.
Dans la schizophrénie, les antipsychotiques permettent la rémission des symptômes positifs et la prévention des rechutes, non sans effets secondaires. Des règles de prescription s’imposent pour ces molécules comme pour les benzodiazépines et les anticholinergiques, afin de ne pas altérer davantage le fonctionnement social.