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Psychosomatique et psychomotricité entretiennent des rapports étroits, comme le montre la prise en charge de Yacine, 15 ans, qui souffre de bégaiement. Un travail de relaxation psychosomatique lui permet d’explorer ses éprouvés corporels et de renouer avec son imaginaire.
En psychiatrie, donner une place au rêve, à l’affect du patient mais aussi du soignant, modifie les termes même de la relation, permet de travailler au cœur d’une situation d’impasse, en ouvrant ainsi d’autres perspectives thérapeutiques au-delà de la séparation du psychique et du somatique.
Comment explorer les rapports entre suicide et travail ? Au-delà des controverses, il s’agit de penser la rencontre entre un sujet et son contexte de travail. Dans les cas de suicides au travail répertoriés, il y a toujours du psychologique et du social.
Dans un contexte global de tensions des organisations et de durcissement des conditions de travail, l’encadrement a une fonction essentielle pour soutenir un collectif de travail qui reste vivant, participe à l’élaboration des règles et ne laisse pas les salariés seuls.
Sous un angle purement statistique, il n’y a pas davantage de suicides chez les infirmières que
dans la population générale. En se dégageant de l’émotion, l’approche sociologique met en
évidence l’importance du travail comme espace de réalisation de soi et d’efficacité collective.
Travailleur consciencieux, M. Gérard perd pied lorsque le management de son entreprise lui impose des méthodes « rationnelles » qui le privent de sa façon singulière de travailler et de ses valeurs. Cette perte et la détresse qui en découle concernent la psychanalyse.
Plusieurs formes de fatigue psychologique reposent sur un socle commun : la fatigue émotionnelle. Cette dernière est au coeur du burn-out, qui fait lui-même le lit de la fatigue compassionnelle propre aux soignants.
À l’origine de la souffrance des soignants au travail, qui peut parfois conduire certains à la crise suicidaire, le psychothérapeute identifie plusieurs dimensions : celles liées bien sûr au contexte de travail mais aussi celles qu’il faut chercher dans la « vocation soignante »…
Le suicide d’un cadre de santé interroge le fonctionnement d’un hôpital dans son management
des soins et la façon dont un collectif dégradé cesse d’être protecteur.
La profession infirmière est soumise à un risque élevé de stress et de suicide, partout dans
le monde. Quelques d’études permettent de dégager des facteurs fragilisants mais aussi protecteurs. Revue de la littérature.