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Dans le XXe arrondissement de Paris, une « Équipe dédiée de psychiatrie/Bailleurs sociaux » intervient auprès de locataires en souffrance psychosociale afin d’évaluer, d’accompagner et d’orienter au mieux ceux qui relèvent de soins spécialisés psychiatriques.
Dans une approche alliant ergonomie et neuropsychologie, le SAMSAH Prépsy a élaboré un outil innovant qui propose entre autres un lieu de mises en situation pour évaluer et développer les capabilités de jeunes adultes atteints de troubles psychiques émergents.
Au sein d’une unité de réhabilitation, un dispositif logement déploie plusieurs offres en partenariat avec une association. Illustration avec le parcours d’Henri, un patient souffrant de psychose qui passe de l’hôpital à un appartement d’urgence puis de transition.
Lorsqu’un patient accepte d’accueillir un soignant chez lui, il lui livre, inconsciemment, quantité de messages. L’habitat devient ainsi le véhicule d’une communication psychique entre lui et le soignant, il fait alors partie du soin.
En psychiatrie, le MOHOST (Model of Human Occupation Screening Tool), utilisé en ergothérapie, permet de préciser le profil occupationnel des patients, puis de définir des objectifs personnalisés en accord avec leurs valeurs et habitudes, en lien avec leur environnement.
Les pays européens voient augmenter de façon inédite la prévalence des troubles mentaux en milieu pénitentiaire. La détention aggrave les troubles de ces populations précaires, augmente les ruptures de soin et majore le risque de récidive.
Les études soulignent la prévalence importante de tous les troubles psychiatriques en prison, avec une surreprésentation des dépressions, des troubles psychotiques et des comorbidités addictives. Revue de l’épidémiologie.
En prison, l’expression clinique de la schizophrénie est fréquemment en lien avec le régime carcéral et sa valence pro-psychotique : risque important de déréalisation, interprétations délirantes se focalisant sur les surveillants ou les autres détenus.
Comment apporter des soins psychiatriques aux personnes détenues, penser la clinique et rencontrer l’autre, dans un contexte où les contraintes de temps et d’espace sont maximales ?
Le service de Soins psychiatriques ambulatoires aux détenus (SPAD) est un dispositif de soins original indépendant des services judiciaires et pénitentiaires. Les 4 L (lieu, limites, lois, langage) servent de balises pour la rencontre avec le détenu. Illustration clinique.