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Présentation de GolfRemed, ou comment le golf, un sport lié à de nombreux préjugés, permet à des patients souffrant de schizophrénie de se rétablir…
À l’issue du programme de remédiation cognitive Réhability’Run, basé notamment sur le développement de l’endurance à la course à pied, Mathieu, la vingtaine, à haut risque de décompensation psychotique, reprend confiance en lui et gère mieux son quotidien.
Des programmes combinant activité physique et remédiation cognitive ont fait la preuve de leur efficacité en termes de rétablissement des personnes souffrant de schizophrénie.
« Moi j’ai le sang chaud, c’est mes origines espagnoles ! » Au fil de séances de « ballon-prisonnier », Hugo, qui souffre de schizophrénie, parvient à réguler son agressivité et sa paranoïa. Il s’ouvre aux autres, interagit et semble de se reconnecter à ses émotions et au plaisir de jouer à plusieurs.
Les pathologies psychiatriques s’expriment massivement par le corps. Dès lors, si les approches à médiations corporelles sont pertinentes, elles nécessitent toutefois de s’appuyer sur des références théoriques solides.
Dans une perspective de rétablissement et de prévention des maladies somatiques, les bénéfices d’une activité physique régulière sont aujourd’hui reconnus pour les personnes souffrant de troubles psychiques. Les soignants doivent donc la favoriser et la valoriser. De quoi parle-t-on ? Quels sont les freins et les leviers à sa mise en place ?
Au Centre ressources autisme du Languedoc-Roussillon, un dispositif d’intervention autour du diagnostic (Diad) vise à accompagner les parents depuis l’annonce du trouble jusqu’au démarrage effectif des soins. Chevilles ouvrières de ce suivi : deux infirmières coordinatrices de parcours.
La mesure de protection est souvent la porte ouverte à la stigmatisation, la forme déguisée d’un pouvoir sur autrui et une source de blessures morales pour le sujet. La protection allouée ne doit donc pas être « globalisante » mais au contraire source d’individualisation approfondie.
Le degré de vulnérabilité d’une personne démente ne préjuge pas de la complexité de la question de sa protection. Il n’existe en effet pas de véritable relation de protection sans acceptation de l’ambivalence, c’est-à-dire la part d’agressivité dans l’amour.
L’association France Alzheimer Vaucluse propose aux personnes concernées par la maladie d’Alzheimer un Séminaire où aidants et aidés peuvent entendre ce qui vient de l’autre. Ensemble, ils trouvent ainsi le courage de se positionner, de se révolter et d’affronter les tabous.