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Quelle dynamique porte et habite le silence lié à l’inceste dans la vie quotidienne des personnes abusées dans leur enfance ?
La schizophrénie est-elle un facteur de risque de diabète et de complications métaboliques ? Comment mettre en place un dépistage et un suivi exigeant ? Comment développer une coopération active avec le médecin traitant, l’infirmière libérale, le diabétologue, le cardiologue ou d’autres spécialistes ?
La vulnérabilité somatique des patients schizophrènes doit conduire les psychiatres à détecter au plus vite d’éventuelles comorbidités organiques, parmi lesquelles le syndrome métabolique.
La majorité des études suggèrent que les antipsychotiques contribuent à l’augmentation de la prévalence du diabète de type 2 chez les patients schizophrènes. Néanmoins, le rapport bénéfice/risque reste largement en faveur du traitement.
Qu’est-ce que le diabète ? Quelles en sont les complications ? Comment le soigne-t-on, pourquoi la vigilance s’impose et quels types d’accompagnement au long cours sont proposés aux patients ?
La maladie diabétique impose aux patients et aux soignants de nouveaux modes de pensées et de relations. Pour le soignant, il ne s’agit pas d’imposer, mais de négocier sans cesse, voire de contractualiser avec la personne malade surtout en cas de pathologie associée.
Au coeur d’un ouvrage passionnant intitulé La blessure et la force, Philippe Barrier nous livre notamment une analyse très personnelle du vécu de l’hypoglycémie, entre « absence » et « retour à soi »…
Quand un patient schizophrène chronique comme M. Frey prend à son compte son diabète, c’est une réussite qui rejaillit sur l’ensemble de sa prise en charge. L’éducation thérapeutique menée par une infirmière libérale, soutenue par une équipe de psychiatrie, devient une « arme » au service de l’autonomie du patient.
Améliorer la qualité du suivi infirmier des patients traités par antipsychotiques atypiques, afin de dépister précocement le syndrome métabolique et ses complications, tel est l’objectif de l’outil clinique élaboré par des infirmières québécoises en santé mentale.
Priver les patients handicapés psychiques et diabétiques d’un accès à l’éducation thérapeutique au prétexte qu’ils sont « non éducables » n’est aujourd’hui plus acceptable !