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L’ergothérapie, en ne se focalisant pas sur l’objet créé mais sur l’acte créateur, permet au sujet schizophrène d’éprouver la possibilité d’un espace social partageable.
Quand la maladie vient opportunément remplir un vide et supplée un manque à être, on n’est pas loin de ce que Susan Sontag a nommé « La maladie comme métaphore » ; Damien, au terme de cette traversée, épingle cette figure de style, dans l’esprit de ce nouveau métier (il est correcteur de presse et d’édition) qui a ponctué son retour à la vie, à l’âge de 24 ans.
La psychothérapie institutionnelle accueille la psychose à travers un dispositif collectif qui fait appel à la notion de « pacte soignant » et renvoie à la dimension du désir inconscient.
Entretien avec Marie-Noelle Schurmans, docteur en sociologie, professeur à l’université de Genève, auteur de « Maladie mentale et sens commun ».
Dans les soins à proposer aux personnes en difficulté avec l’alcool, partisans de l’abstinence et de la réduction de la consommation se sont longtemps opposés. Aujourd’hui, ces deux objectifs peuvent être envisagés en fonction de chaque patient.
Un Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en alcoologie (CSAPA) a choisi d’orienter son action vers une pratique de maîtrise de la consommation, visant une réduction des risques et des dommages, plus adaptée à la réalité des usagers.
En alcoologie, de nouvelles molécules viennent aujourd’hui soutenir la réduction des dommages et des risques, constituant ainsi un élément du projet de soins vers une consommation contrôlée.
Les modèles de l’addiction alcoolique s’enracinent dans l’oeuvre de Freud, puis évoluent avec les psychanalystes
post-freudiens jusqu’à des travaux récents qui lient approche biologique et psychanalytique.
En alcoologie, les débats autour de la maîtrise, du contrôle ou de l’abstinence masquent souvent les vraies nécessités de l’accompagnement. L’objectif est d’aider chaque sujet en difficulté avec l’alcool à croire en lui, à réparer ses blessures et à s’ouvrir sur l’avenir.
L’équipe d’un hôpital de jour propose à Christophe, un patient alcoolodépendant, de participer à un programme de Mindfulness. Cette pratique de l’attention et de l’acceptation lui permet de mieux gérer ses émotions pour prévenir la rechute.