Sandra, la vingtaine, souffre d’attaques de panique dans les transports en commun ou les magasins, au point de ne plus sortir de chez elle. Une psychomotricienne interroge les processus primaires à l’œuvre et met en place un travail de relaxation et de médiation.
Sandra, 20 ans, est accueillie dans le service de psychiatrie générale où j’exerce comme psychomotricienne. Depuis ses 18 ans, elle y est régulièrement hospitalisée dans le cadre d’un trouble de la personnalité limite. Sa symptomatologie s’inscrit dans un trouble anxieux généralisé associé à des comportements d’autoagressivité avec automutilation et compulsion alimentaire. Sandra présente de façon chronique un état dépressif avec des idées noires qui ont donné lieu à des tentatives de suicide lors des précédentes hospitalisations. Cette fois-ci, l’admission de Sandra semble s’effectuer dans une dynamique différente. Elle est en effet hospitalisée à sa demande car elle sent une montée d’angoisse qui l’empêche de sortir de chez elle. Son psychiatre référent estime qu’un suivi en psychomotricité adossé à une médiation psychocorporelle pourrait lui être bénéfique. En effet, Sandra évoque des attaques de panique qui surviennent la plupart du temps dans les transports en commun ou certains lieux publics comme des magasins.
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