N° 288 - Mai 2024

Pouvoir d’agir et décroissance médicamenteuse

Auteur(s) : Fabrice BERNA, Pr de psychiatrieNbre de pages : 6
FacebookXBlueskyLinkedInEmail

Accompagner la demande de diminution ou d'arrêt des antipsychotiques peut être conçu comme une des nombreuses pratiques orientées rétablissement. Arguments pour une déprescription à moindre risque.

Les personnes qui prennent des antipsychotiques pour un trouble psychotique demandent fréquemment à les réduire ou les arrêter. Toutes ne formulent pas un tel souhait : certaines sont très reconnaissantes de leur traitement et ne voudraient l’arrêter pour rien au monde. Cependant, la demande d’arrêt est suffisamment fréquente pour que nous nous y penchions. Certes, elle suscite des inquiétudes voire des réticences de la part des psychiatres, des soignants et souvent des aidants. Mais si elle n’est pas entendue, elle aboutit souvent à l’arrêt brutal du traitement, mettant alors la personne concernée en danger et la conduisant parfois à une réhospitalisation. À partir de la perspective du rétablissement, nous proposons de porter un autre regard sur cette demande et développons une méthode pour l’accompagner. Notre propos se veut direct… sans langue de bois, partant du principe que les idées développées participeront aussi de l’élargissement du pouvoir d’agir des soignants.

Pour poursuivre votre lecture

ou

Acheter l'article

10,00 €

Acheter le numéro