L’intervention précoce s’est initialement structurée en Australie dans les années 1980, en proposant des soins spécialisés aux jeunes connaissant pour la première fois des manifestations franches de psychose. Survenant avant la pose d’un diagnostic, ces manifestations ont été rassemblées sous le terme « premier épisode psychotique » (PEP) et comprennent des signes cliniques divers : distorsions perceptives (hallucinations), délires, troubles cognitifs et du comportement, idées suicidaires. Le PEP touche 3 % de la population, principalement des jeunes adultes ou des adolescents, et évolue dans plus de la moitié des cas vers une schizophrénie (1), notamment en l’absence d’intervention appropriée.
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