LaVita, dispositif de soutien et d’accompagnement des jeunes de 13 à 25 ans en souffrance psychique repose sur un principe de solidarité entre les différents intervenants éducatifs, médicaux, sociaux, les jeunes et les familles. Ce dispositif fonctionnel depuis 2017 à Paris et en Île-de-France a permis à plus de 650 jeunes en mal-être d’être accompagnés gratuitement par des psychologues et/ou des psychiatres spécialisés sur l’adolescence.
L’association LaVita rappelle « que lutter contre le désarroi des jeunes, réduire les conduites à risque et prévenir le passage à l’acte suicidaire, sont non seulement des axes de santé publique mais aussi des actes citoyens que la société se doit de prendre en compte, à l’instar d’autres fléaux sociaux qui affectent les individus. » C’est pourquoi des professionnels de santé, des acteurs de la protection sociale, des citoyens engagés se sont mobilisés dès 2015 pour créer ce dispositif dont l’objet est de mettre en œuvre un réseau coordonné de prévention, de prise en charge et de soins destiné à cette partie de la jeunesse confrontée au mal-être lié aux difficultés de la société contemporaine.
laVita favorise et propose des alliances et un maillage thérapeutiques avec les professionnels des secteurs
sociaux, missions locales, lieux d’accueil et d’orientation pour jeunes femmes battues / maltraitées,, foyers
de jeunes filles et de travailleurs, afin de participer aux parcours de soins indispensables à une réinsertion.
Un partenariat avec la Fondation des Apprentis d’Auteuil existe depuis plus de deux ans.
Quels sont les bénéficiaires du dispositif laVita ?
• Tout jeune âgé de 13 à 25 ans en mal-être qui effectue lui-même une demande de psychothérapie ou qui est
orienté vers le dispositif par un proche de confiance, via un formulaire en ligne,
• Selon la demande, le jeune est orienté vers un psychologue ou un psychiatre de proximité en moins de 72 heures
(les Centres Médico-Psychologique saturés de demandes, ont des délais d’attente dépassant une année),
• Un suivi psychologique de 20 consultations gratuites est proposé au jeune ; l’association laVita règle les
honoraires des thérapeutes,
• Depuis 2017, le dispositif laVita a assuré un suivi psychothérapeutique pour plus de 600 jeunes,
soit près de 11 000 consultations.
Qui peut orienter vers le dispositif laVita ?
Un proche, un médecin généraliste, un médecin du travail, une infirmière, une assistante sociale, un
travailleur social, un enseignant, un psychologue, un psychiatre, les services publics (CMP/CMPP), services
des urgences, lieux d’écoute et d’orientation, le 3114, la ligne Nightline, la Fondation Fonda Mentale).
L’orienteur renseigne le formulaire en ligne dédié
En moins de 72 heures, le jeune est orienté vers un psychologue de proximité recommandé par les experts
de laVita. Un suivi psychologique adapté est engagé dans le cadre de consultations en cabinet libéral.
Soutien psychologique des parents
En accord avec le jeune, ses parents peuvent eux-mêmes bénéficier d’un soutien psychologique ponctuel
si nécessaire.
Évaluation
Afin de ne pas passer à côté d’une pathologie mentale, des auto-questionnaires sont effectués par le
psychologue référent dès le début du suivi.
Alliance thérapeutique avec le médecin généraliste
Il est recommandé pour chaque chaque jeune pris en charge par le dispositif, de bénéficier d’un examen
médical effectué par un médecin généraliste.
L’association LaVita se veut être un dispositif complémentaire au service public, sur le fondement des valeurs qui l’animent : l’intérêt général, la solidarité et le respect de la dignité humaine. Ce dispositif est aujourd’hui opérationnel et les résultats obtenus sont encourageants, ainsi qu’en témoignent les bilans d’évaluation et les commentaires des jeunes pris en charge et des psychologues.
A ce jour, selon Guy Benamozig, psychanalyste-psychothérapeute, concepteur Directeur du dispositif LaVita, docteur en anthropologie sociale et médicale, « plus de 650 jeunes en mal-être ont pu être accompagnés gratuitement par des psychologues et/ou des psychiatres spécialisés sur l’adolescence dont nous avons réglé les honoraires sans aide de l’Etat. La majorité des professionnels qui ont reçu ces jeunes nous ont assuré que ces derniers ont pu reprendre confiance en eux et repartir vers de nouvelles perspectives de vie, concluant que la psychothérapie sauve des vies« . Et de préciser qu’en ce début d’année 2023, le partenariat avec la Fondation des Apprentis d’Auteuil vient d’être reconduit pour les deux ans à venir, sachant que plus de 50 jeunes émanant des institutions de cette Fondation sont pris en charge chaque année par le dispositif laVita. « Nous élaborons actuellement une collaboration avec des associations de médecins généralistes sur toute l’Ile de France, afin d’assurer une alliance entre le dispositif LaVita et ces professionnels de santé. C’est tout un programme de sensibilisation au mal-être des jeunes et des conduites à risques que nous souhaitons mettre en place avec ces médecins. » Et de citer Claire Hédon, Défenseure des droits, qui a rappelé que « deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, les indicateurs sur la santé psychologique des jeunes ne sont pas bons et que face à la hausse des idées suicidaires et des troubles anxieux il faut agir vite« . Pour Guy Benamozig, mieux faire connaître ce dispositif participera encore à cette mission de santé publique.Lutter contre le désarroi des jeunes, réduire les conduites à risque et prévenir le passage à l’acte suicidaire,
LaVita, Association loi 1901 d’intérêt général, 3 rue Charles Baudelaire 75012 Paris
Tél. : 01 44 75 53 53 – Email : info@lavita.paris – Site : www.lavita.paris
• En savoir plus sur LaVita
– Prévenir le suicide des jeunes avec les missions locales, Revue du Praticien, n°1040, avril 2020. (PDF)
– La santé des jeunes en France : Comment le dispositif laVita soutient et accompagne un jeune en souffrance psychique ? (PDF)
