Tous les jours, près de chez vous, un bon père de famille couche avec sa petite fille de 9 ans, qui est statistiquement l’âge moyen au premier viol incestueux. Ou parfois elle lui fait juste une petite fellation. Ou c’est un oncle avec son neveu. Ou une grande sœur avec sa petite sœur. Le terme consacré pour désigner ces pratiques sexuelles imposées à un enfant de la famille est « inceste », la prévalence en est dramatiquement banale dans notre société puisque d’après les enquêtes disponibles, on estime à 10 % le nombre de Français ayant été incestés (1), et donc à 10 % également le nombre de Français ayant déjà commis des violences sexuelles.
Les incestés, majoritairement des filles, souffrent de multiples conséquences de l’inceste et consacrent beaucoup d’énergie tout au long de leur vie à se réparer ou à donner le change sur leur dévastation intérieure tandis que les incesteurs, principalement des hommes, vivent dans leur immense majorité tout à fait normalement.
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