Qu’est-ce qu’un conflit ? Au moment où j’écris, un dictateur nommé Poutine est en train d’assassiner un peuple, les Ukrainiens. Le mot « conflit » prend toute sa charge de haine destructrice. Si l’on s’en tient aux apparences, l’affaire semble entendue : il y a un agresseur et des victimes. Mais est-ce si simple ? Loin de moi l’idée de renvoyer dos à dos les protagonistes. Ceux qui souffrent et meurent, ce sont bien les Ukrainiens. Mais comprendre l’origine et les complexités de ce conflit meurtrier, en explorer la genèse, relève d’un autre exercice. Tenter d’expliquer n’est pas excuser. La guerre dans son paroxysme présente un malheureux exemple paradigmatique de conflit. Et d’une façon ou d’une autre, cela ne se résout que dans des pourparlers, des négociations, des compromis. Dans des paroles échangées, donc. Heureusement les conflits auxquels le superviseur est confronté en institution ne revêtent pas une telle violence, ni ne mettent en scène des débordements aussi meurtriers.
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