En psychiatrie, les débuts de la crise sanitaire liée à la covid-19 (mars-juin 2020) ont eu des répercussions sans précédent : services fermés pour créer une réserve sanitaire, limitations d’activité, investissement massif de l’ambulatoire. L’offre et la demande de soins ont été largement remaniées pour prendre en compte les besoins des patients dans cette période de restriction importante, où les priorités gouvernementales en matière de santé ont logiquement été concentrées vers les soins « somatiques ». La psychiatrie a dû faire face à de nouvelles contraintes et s’adapter aux directives nationales avec la mise en place de téléconsultations en ambulatoire (1) mais aussi la réorganisation en intra-hospitalière. Les premières études chinoises ont rapidement mis en évidence des facteurs de vulnérabilités spécifiques aux populations des hôpitaux psychiatriques (comorbidités, âge, respect des mesures barrières, complications psychosociales) (2).
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