L’Institut Français de l’expérience patient a organisé lundi 20 novembre au Ministère de la Santé une conférence intitulée « Réduire l’angoisse et améliorer l’expérience patient ». A cette occasion, 5 lauréats du concours d’idées ont exposé leurs propositions pour mieux prendre en compte l’angoisse des patients et de leurs proches dans le système de santé.
L’angoisse des patients est-elle une fatalité ? Que peut-on imaginer pour y faire face ? Comment la prise en compte de l’expérience vécue par chacun à tous les niveaux du parcours du patient peut-elle apporter des éléments de réponse ? Telles sont les questions qui étaient au cœur de ce rendez-vous.
Au sortir de ces interventions, les débats ont porté sur les modalités à mettre en œuvre pour développer, généraliser voire financer les diverses propositions. L’Institut français de l’expérience patient s’est engagé, en partenariat avec les fédérations hospitalières (FHF, FNEHAD, Unicancer,…) à suivre et soutenir la mise en œuvre et la diffusion de ces pistes auprès des professionnels.
Sur 49 dossiers présentés, les six contributions retenues proviennent :
- d’une patiente, Cécile Abad, qui propose de maîtriser le temps pour maîtriser l’angoisse ;
- d’une étudiante en psychologie, Maylis Guilbert, qui s’appuie sur le concept Snoezelen pour traiter l’angoisse ;
- de l’architecte Gérald Berry, pour son concept innovant D-stress ;
- d’un infirmier du centre de cancérologie de Lorraine, Rémi Étienne, au sujet de l’autohypnose par l’ancrage ;
- du Dr Hervé Rosay, anesthésiste, et Christine Laurent, cadre de santé au centre Léon-Bérard à Lyon (Rhône), pour avoir développé la réalité virtuelle (3D) contre l’angoisse en chirurgie ;
- d’un formateur en éducation thérapeutique, David-Romain Bertholon, concernant le parrainage patient.