« La place de la psychiatre ne peut être que très modeste dans la question de la radicalisation islamique et le terrorisme, même si le sens commun a tendance à penser qu’il faut être fou pour commettre ces actes barbares. (…) » Dans ce second « éditorial » sur la radicalisation et le rôle de la psychiatrie, le professeur Michel David, président de l'association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire (ASPMP), revient sur ce que peut et ne peut pas faire la psychiatrie. « Il semble que notre travail est souvent méconnu, d’où l’incompréhension de l’opinion publique et des politiques quand nous manifestons une réticence, comprise comme un désengagement citoyen dans une question qui devrait réunir et non diviser (ce que veulent les terroristes). Il convient justement de ne pas donner prise à ce désir pervers d’éclatement. » (…)
- De la radicalisation. Textes en 2 parties, août et novembre 2017, à lire sur le site de l'ASPMP