l’expertise infirmière en santé mentale : une richesse à partager !

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Le congrès annuel de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a eu lieu les 28 et 29 octobre derniers, proposait comme chaque année un symposium sur la santé mental.

L'événement  a débuté par la présentation d'un rapport de M. Robert Salois, Commissaire à la santé et au bien-être, intitulé Pour plus d'équité et de résultats en santé mentale au Québec, qui découle d'une vaste consultation sur les services de santé mentale et répertorie de nombreux problèmes.

Le Commissaire a souligné la grande souffrance des personnes malades et de leur famille, et le potentiel que représente leur participation, de plus en plus significative, dans l'organisation et l'offre de services de santé et de services sociaux du réseau. Il a ensuite rappelé que soigner des pateints en santé mentale imposent de trouver un équilibre entre le respect des droits et de l'autonomie des personnes, et la responsabilité des familles et des professionnels qui interviennent dans leur prise en charge psychologique et sociale.

Dans ses recommandations, le Commissaire a souligné le rôle clé de l’infirmière en santé mentale « en particulier pour les nouveaux modèles de prestation axés sur les soins de collaboration, reconnus pour leur efficacité dans le rétablissement des personnes atteintes de troubles mentaux.» Plusieurs fonctions de liaison, afin de lutter contre les ruptures de soin, incombent naturellement au personnel infirmier dans l’équipe en santé mentale, un gage essentiel pour assurer la continuité. La profession infirmière est ainsi reconnue comme « la première ligne en santé mentale tout en renforçant les équipes de suivis intensifs et de suivis d’intensité variable pour les personnes présentant des troubles mentaux graves. »