Les infirmiers plébiscitent leur métier

FacebookTwitterLinkedInEmail

97% des infirmiers trouvent leur travail « passionnant » ou « épanouissant » et 77% placent la dimension relationnelle en tête de leurs motivations. C'est ce qui ressort d'une grande enquête réalisée par la Générale de santé avec la TNS/Sofres sur le métier d’infirmier. Il s’agit de la 1re grande étude réalisée par un opérateur du secteur, auprès d’infirmiers et d’infirmières hospitaliers des secteurs privé et public confondus. L'enquête a été effectué auprès d'un échantillon de 401 professionnels, par Internet, du 25 mars au 30 avril 2013.

Principaux enseignements
Malgré le manque de reconnaissance éprouvé et les craintes sur l’avenir, les infirmiers hospitaliers restent donc très attachés à leur métier.
Les points de satisfaction : la relation avec le patient (97% de satisfaction), la technicité du métier (98%) et la diversité de leurs tâches (92%), quel que soit le secteur.
Les points d’insatisfaction ou de lassitude : l’organisation des plannings au quotidien (68% de satisfaction), les possibilités d’évolution (64%), les salaires (25%) et la reconnaissance de leur travail par leur hiérarchie (47%).
 

Des attentes contrastées. Très attachés au travail en équipe (94%) et à leur service (93%), 87% des infirmiers n’envisagent pas de quitter l’hôpital, malgré des aspects qui se dégradent, notamment le nombre de patients qui augmente (60% d’instatisfaction) et les salaires, jugés trop bas (75%). Ainsi, plus de la moitié (58%) pensent exercer toujours à l’hôpital, et au même poste, dans les 5 ans à venir. Des attentes fortes apparaissent et principalement l’accès régulier à la formation (97%), encore jugé insatisfaisant (62% de satisfaction), de même que la possibilité d’évoluer (64%).

Privé/public. Les infirmiers ont des visions différentes du privé et du public. L’exercice privé est davantage recherché pour l’organisation du temps de travail, la possibilité de concilier vie professionnelle et vie personnelle ainsi que pour le salaire ; tandis que l’exercice dans le public est associé à la sécurité de l’emploi et la possibilité d’évolution.

Entre inquiétude et espoir pour l’avenir. Les mutations du secteur de la santé génèrent autant d’inquiétudes que d’intérêt. 51% des infirmiers pensent que leur métier va changer d’ici 5 ans. Face aux évolutions (montée de la chirurgie ambulatoire, délégation de tâches), ils souhaitent un nouveau contrat avec l’hôpital : avec une place valorisée (53% sont insatisfaits de la reconnaissance de leur travail par leur hiérarchie) et une évolution de leur niveau de responsabilité (un tiers juge qu’il s’est dégradé au cours des 5 dernières années).

  • Observatoire des infirmiers, Les principaux résultats. Générale de santé-TNS/Sofres, mai 2013. A télécharger sur www.generale-de-sante.fr