De l’emprise à la déprise
Les parcours pour desserrer les nœuds de l’emprise sont chaque fois très personnels. Ils dépendent des fragments de subjectivité préservés et remobilisés mais aussi des …
Les parcours pour desserrer les nœuds de l’emprise sont chaque fois très personnels. Ils dépendent des fragments de subjectivité préservés et remobilisés mais aussi des …
Le laboratoire en Santé mentale, sciences humaines et sociales (SM-SHS) du GHU Paris psychiatrie et neurosciences a expérimenté un dispositif pédagogique innovant pendant l’année universitaire …
Si la notion d’estime de soi relève davantage de la psychologie et celle de narcissisme plutôt de la psychanalyse, leur proximité apparente conduit à s’interroger sur leurs relations.
Le traumatisme psychique est aujourd’hui sur le devant de la scène, parfois jusqu’à l’excès. Sur le plan séméiologique, comment ne pas tout confondre ? Repères pour la démarche clinique et perspectives psychothérapeutiques.
La posture soignante doit se méfier de l’idée de ressentir ce qu’éprouve autrui, ce n’est pas le sujet du soin. C’est en cela que l’empathie n’aide pas le patient et empoisonne le soignant. Il est temps de douter de ses bénéfices sans condition…
Le délire offre le spectacle fascinant d’un rapport au monde en total décalage avec l’expression commune de la réalité. Il faut beaucoup de temps et de disponibilité pour entrer en relation avec un patient délirant et l’aider…
Dans le cadre sécure de l’équipe pluriprofessionnelle, le dévoilement de soi intentionnel favorise une respiration et une pensée entre les sphères professionnelles et personnelles. Une recherche en soins a permis d’identifier différentes fonctions qui y participent.
Au carrefour du délire, de l’idéologie et de la foi, les théories complotistes peuvent paraître proches de la paranoïa. L’éclairage psychanalytique permet de penser leurs mobiles inconscients et de montrer leurs différences.
Au-delà de ses aspects techniques, la communication hypnotique vise à produire un contexte et une présence thérapeutique particulières, qui vont permettre au patient de faire une expérience nouvelle, celle de vivre autrement une émotion difficile, une anxiété paralysante, une douleur tellement attendue qu’elle est déjà ressentie, ou encore un comportement qui lui colle à la peau.
Une recherche effectuée auprès d’infirmiers débutants en psychiatrie met en évidence que le travail quotidien à l’hôpital engendre plusieurs formes de peurs, selon que le patient est considéré comme « bon » ou « mauvais », avec des conséquences en termes de présence clinique.