« J’ai transformé ma vulnérabilité en force… »
Au fil de la rédaction d’un « Carnet du rétablissement » destiné aux usagers, une pair-aidante redécouvre ses capacités, son plaisir et son pouvoir d’agir. Retour d’expérience.
Au fil de la rédaction d’un « Carnet du rétablissement » destiné aux usagers, une pair-aidante redécouvre ses capacités, son plaisir et son pouvoir d’agir. Retour d’expérience.
Au sein d’un hôpital de jour pour adolescents, des soignants ont mis en place une salle dédiée à la détente et l’apaisement. Coconstruit avec les patients, bien repéré et identifié, cet espace permet aux jeunes en état de tension psychique de se « rassembler ».
Précédé par sa réputation de patient « dangereux », Mouaad arrive pour une prise en charge de six mois au CH Valvert. Les soignants de l’unité et au-delà, tout l’hôpital, mobilisés par cet accueil complexe, parviennent à déployer la contenance plutôt que la contention, la vigilance plutôt que la surveillance.
Au niveau international, de nombreuses organisations prônent depuis longtemps des pratiques de soin en psychiatrie fondées sur les droits humains. En France, les mouvements d’usagers dénoncent une approche qui reste encore trop souvent carcérale et culpabilisante.
Albert, la quarantaine, souffre de troubles du comportement qui le font parfois « exploser ». Confrontés à un épisode de crise, les soignants font appel à l’Équipe de prévention de l’isolement et de la contention (Epic) pour désamorcer cette situation qui les déborde.
Dispositif de résolution de la crise psychique, l’Open Dialogue met l’accent sur une communication ouverte entre tous les acteurs concernés, autour et avec le patient. En pratique, comment ça marche ?…
Une unité de psychiatrie profite d’une réorganisation pour relancer la dynamique d’équipe. Un rendez-vous mensuel autour de la projection de documentaires favorise la prise de parole singulière et l’émergence d’un collectif soignant.
Souvent jugée rébarbative par les soignants, la formation à la législation et plus précisément aux droits des usagers de la psychiatrie nécessite une pédagogie dynamique et ludique, qui mobilise l’expérience des participants. Ces « obligations légales » sont pourtant une chance d’humaniser les soins.
En quelques années, la métropole lyonnaise a transformé ses pratiques et mis en place un dispositif dédié à la prise en charge du premier épisode psychotique (PEP). Retour sur l’élaboration collective d’un « gros secteur spécialisé » dans l’intervention précoce.
« Je ne pensais pas être capable de tout ça ! » Régulièrement suivies au CATTP, Fayrouz, Allia, Nour et Yvette participent chaque semaine à des ateliers de psychomotricité. Ces activités leur permettent petit à petit de réinvestir leur corps et de gagner en confiance. Retour d’expérience après un an de pratique.