La pénalisation de la folie
Pour se garder de l’arbitraire, le psychiatre expert doit s’appuyer sur la clinique et des arguments objectifs, et non pas sur des idéologies quant aux fonctions du procès et de la peine. Repères éthiques.
Pour se garder de l’arbitraire, le psychiatre expert doit s’appuyer sur la clinique et des arguments objectifs, et non pas sur des idéologies quant aux fonctions du procès et de la peine. Repères éthiques.
Les pays européens voient augmenter de façon inédite la prévalence des troubles mentaux en milieu pénitentiaire. La détention aggrave les troubles de ces populations précaires, augmente les ruptures de soin et majore le risque de récidive.
Les notions d’attitude ou de croyance des patients vis-à-vis des psychotropes apparaissent comme des variables prédictives
particulièrement pertinentes dans l’identification des comportements de mauvaise observance et dans l’orientation d’interventions psychosociales.
S’il est une question où la relation médecin patient reste très déséquilibrée, c’est sans doute celle du
médicament. Au-delà de l’observance, l’ETP engage un véritable changement de paradigme.
Individuel ou collectif, l’empowerment est une volonté manifeste d’affirmer le droit à la différence psychique, malgré le risque perçu par l’opinion publique, alimenté par les discours et conduites politico-médiatiques. Le point sur l’émergence et l’actualité du concept.
La Mindfulness s’installe dans les lieux de soin. De quoi s’agit il ? Sur quels principes reposent les interventions basées sur la pleine conscience ? Quels sont leurs effets sur la santé mentale ? État des lieux.
Les troubles du sommeil ont des liens étroits avec les maladies psychiatriques. Ils ont une valeur diagnostique et jouent un rôle important dans le pronostic. Leur prise en charge a des effets positifs sur le cours de la maladie.
La crise est une occasion donnée à la personne et à son entourage de transformer le fonctionnement psychique, de modifier ce qui fait la souffrir jusqu’alors de manière répétitive. Le travail de crise nécessite une formation précise des intervenants.
La liberté se définit moins par une simple capacité physique de déplacement que par le choix global d’un projet de vie, multidimensionnel, n’excluant pas la contrainte mais à construire avec le patient et son entourage.
Le fait d’aller mieux suppose de réussir à circonscrire l’expérience sociale du trouble psychique, pour en faire un
élément parmi d’autres dans l’organisation du quotidien.