« Et toi, t’es qui ? Tu fais quoi ? »
Hurlements, bris d’objets, coups, morsures… Caroline, 16 ans, est dans un état de crise, en lien avec une grande frustration. Appelée en renfort, l’Équipe de …
Hurlements, bris d’objets, coups, morsures… Caroline, 16 ans, est dans un état de crise, en lien avec une grande frustration. Appelée en renfort, l’Équipe de …
En psychiatrie, la nuit ravive l’angoisse et la solitude… Une infirmière, « veilleuse de nuit », profite de cet espace-temps suspendu, propice à la rencontre, pour accompagner les patients vers le sommeil.
Invisible, peu valorisée, la présence du soignant auprès du patient reste essentielle dans les soins psychiques. Compétence spécifique, cet art exigeant, loin des protocoles, a besoin de reconnaissance et de liberté…
Une disponibilité soignante, un solide collectif de travail, une libre circulation revendiquée, un choix d’activités important, une culture du soin spécifique : les résultats préliminaires de la recherche Plaid-Care mettent en évidence les éléments communs aux établissements de psychiatrie peu coercitifs.
Au sein d’un hôpital de jour pour adolescents, des soignants ont mis en place une salle dédiée à la détente et l’apaisement. Coconstruit avec les patients, bien repéré et identifié, cet espace permet aux jeunes en état de tension psychique de se « rassembler ».
Comment ne pas isoler, ni attacher ? Hospitalisé en soins sous contrainte, Martin, un jeune patient souffrant de schizophrénie, fugue sans cesse. L’équipe soignante parvient néanmoins à respecter son désir de liberté et à tisser un soin contenant.
Précédé par sa réputation de patient « dangereux », Mouaad arrive pour une prise en charge de six mois au CH Valvert. Les soignants de l’unité et au-delà, tout l’hôpital, mobilisés par cet accueil complexe, parviennent à déployer la contenance plutôt que la contention, la vigilance plutôt que la surveillance.
Enfant placé, ballotté de familles d’accueil en foyers, défiant toute autorité, Charlie, 13 ans, est orienté vers le Centre médico-psychologique (CMP) pour des comportements violents. Sur le fil ténu d’une juste présence, un infirmier parvient à le sécuriser.
Lucie, la cinquantaine, a perdu deux de ses enfants dans un accident de la route. Hospitalisée après une tentative de suicide, elle passe à nouveau à l’acte dans sa chambre. Bouleversé, un jeune infirmier lui propose une présence tendre et étayante.
Comment trouver la « bonne distance » avec un patient agité ? Une psychomotricienne identifie plusieurs canaux sensoriels de communication, qui permettent d’établir des « ponts d’échanges ».