Atelier fresque : « Ça nous représente un peu… »
Une activité fresque permet à Luc, un patient souffrant de schizophénie, de se reconnecter à la réalité et de favoriser une amorce d’individuation par la …
Une activité fresque permet à Luc, un patient souffrant de schizophénie, de se reconnecter à la réalité et de favoriser une amorce d’individuation par la …
Ijo, un patient qui a connu la torture et l’exil, accepte des exercices corporels au fil d’entretiens psychologiques. Cette prise en charge créative montre combien la relation ainsi initiée peut être une peau commune soutenant le processus clinique de reconstruction identitaire.
L’inceste ne concerne pas seulement un agresseur et une victime. Il faut l’envisager comme le symptôme d’une organisation généalogique familiale incestueuse, dont le paradigme est l’attaque des liens de filiation.
Comment un adolescent ou un jeune adulte passe-t-il de l’enfermement « salutaire » à la claustration dans sa chambre ? Synonyme d’une souffrance et d’un tabou qui contaminent peu à peu toute la famille, la conduite hikikomori, gangue d’enfermement et/ou de protection, interroge la psychiatrie.
Quelle attitude adopter lorsqu’un patient transgresse une règle ? Le laisser faire ? Le sanctionner ? Le recadrer ? En considérant le cadre comme une peau, souple et contenante, le soignant peut s’appuyer sur sa
capacité à se déformer sans jamais perdre sa fonction de limite.
Dans un service qui accueille des personnes présentant des troubles du spectre autistique (TSA), à l’inter équipe du jour et de la nuit, les soignants constatent que Lola, une jeune patiente, s’est une fois de plus livrée à une « conduite excrémentielle ».
La peau est le lieu de l’empreinte de l’histoire d’une personne et de ses appuis. Une approche psychomotrice permet à Katia, qui souffre de schizophrénie et d’un psoriasis chronique, de renouer une relation de confiance avec les soignants.
En sollicitant la peau, la cure de massages thérapeutiques s’adresse à des patients dont les premières enveloppes psychiques défaillantes barrent l’accès à l’échange symbolique des thérapies verbales. Description du cadre et des séances à travers des vignettes cliniques.
Développés par Didier Anzieu, deux concepts clés, le Moi-peau et l’enveloppe psychique, sont particulièrement éclairants pour mettre en place un cadre thérapeutique avec les patients états-limites. Repères sur l’élaboration et les caractéristiques de ces notions.
Après avoir été longtemps négligées, les maladies cutanées sont aujourd’hui davantage reconnues en psychiatrie. Repères anatomiques et physiologiques sur la peau, organe vital et fascinant, influencé de façon majeure par le système nerveux.