Une vie qui a du sens
Véronique, qui affronte son troisième épisode dépressif, intègre le groupe de psychoéducation
Envie, basé sur la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), et aperçoit enfin « la lumière au bout du tunnel ».
Véronique, qui affronte son troisième épisode dépressif, intègre le groupe de psychoéducation
Envie, basé sur la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), et aperçoit enfin « la lumière au bout du tunnel ».
Comment les cadres soignants peuvent-ils accompagner le processus d’empowerment des usagers en santé mentale mais aussi favoriser celui des professionnels de leurs équipes ? Un cadre de pôle pose la question à ses collègues…
S’appuyer sur la réalité du patient, explorer avec lui les dysfonctionnements qui l’ont entraîné dans ses difficultés, permet au psychothérapeute systémicien d’engager une négociation sur les soins et de limiter la résistance.
Si les psychiatres se déclarent spontanément favorables à la décision médicale partagée, dans la réalité, les pratiques restent très hétérogènes. Parfois, les praticiens usent de critères discriminatoires pour l’envisager ou non, ils explorent peu les souhaits des patients ou se réfugient derrière leur « manque d’insight ».
En négociant les soins proposés, voire en les refusant, le patient questionne le désir soignant, cette énigme à vouloir du bien à quelqu’un qui parfois n’en veut pas… Réflexions pour une éthique de la négociation.
Après l’apparition brutale de troubles du comportement, Baptiste, 19 ans, est hospitalisé sous contrainte. Entre peur, mutisme et symptômes, un infirmier installe une relation de confiance et accompagne ce patient dans l’entrée dans la schizophrénie.
Une équipe mobile pour adolescents part à la rencontre de Gurvan, un adolescent en difficulté psychique repéré au collège. Une prise en charge de son entrée dans la psychose se déploie, de la « non-demande » de soin jusqu’à un suivi psychiatrique ambulatoire.
Avec ses multiples facettes, l’humour peut être un marqueur des différentes phases du trouble bipolaire. Davantage que dans d’autres pathologies, cet outil à double tranchant nécessite une forme d’« accordage » relationnel.
Peut-on se risquer à l’humour dans une situation de souffrance psychique sans mettre en péril l’alliance thérapeutique ? Oui ! à condition de manier cet outil avec précautions.
Les soignants ont-ils la confiance des patients ? Et surtout, sont-ils capables de leur faire confiance ? C’est bien cette question qui constitue un élément essentiel et la véritable caractéristique de la thérapeutique psychiatrique.