Acquérir le « réflexe iatrogène »
L’ « effet indésirable » des médicaments qui a remplacé le terme « effet secondaire » a-t-il modifié les com portements des soignants et des patients ?
L’ « effet indésirable » des médicaments qui a remplacé le terme « effet secondaire » a-t-il modifié les com portements des soignants et des patients ?
Un motif de recours psychiatrique aux urgences ne doit pas signifier l’appel immédiat du psychiatre mais une démarche raisonnée qui peut parfois aboutir à cet appel.
Si nous intervenons, nous voilà « fliquiatres » totalitaires, mais si nous n’intervenons pas, nous voilà taxés de non assistance. Agir ou réfléchir, attendre ou se hâter. Un questionnement actif et permanent pour avant tout ne pas nuire !
Evoquer les soins et la iatrogénie en droit de la santé, c’est évoquer la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des patients et à la qualité du système de santé. En effet, la loi prévoit différents mécanismes de responsabilité et prend en compte expressément la iatrogénie.
Chaque jour, les équipes soignantes et logistiques des établissements de soins prennent des risques. Mais, elles doivent s’attacher à ne prendre que les « bons » risques,ceux qui vont procurer des avantages pour chaque patient et de façon plus générale pour la société.
Démarche de soins et diagnostic infirmier ne s’opposent pas nécessairement au soin. Loin d’inciter à une objectivation infirmière du patient, ils peuvent constituer une façon d’accompagner un sujet acteur de ses soins.
L’insomnie et l’anxiété sont intimement liées. Elles partagent des mécanismes neurobiologiques communs et l’épidémiologie confirme leur fréquente association. Reste à bien cibler les différents types de troubles anxieux qui induisent des troubles du sommeil spécifiques.
La prise en charge des troubles du sommeil apparaît comme l’un des éléments centraux du traitement des démences. Dans un domaine où les ressources thérapeutiques sont plus que réduites, les outils non pharmacologiques permettent une amélioration notable de la qualité de vie des patients déments.Quant à la formation des équipes soignantes, elle devrait permettre d’appliquer ces méthodes à l’ensemble des patients sous réserve d’obtenir les effectifs nécessaires.
Bien que peu documentées, les insomnies des patients schizophrènes sont un vrai problème clinique. Elles doivent être une préoccupation constante des équipes de soins.