« Arrêter pour savoir ce qui nous arrive… »
J’ai envie d’arrêter mon traitement… et tout le monde autour de moi trouve que ce n’est pas bien, vous aussi peut-être…
J’ai envie d’arrêter mon traitement… et tout le monde autour de moi trouve que ce n’est pas bien, vous aussi peut-être…
Dans la psychose, du point de vue du pharmacologue,il ne faut pas baisser la garde thérapeutique malgré les effets secondaires des « antipsychotiques sans effets extrapyramidaux ». Le remède n’est pas pire que le mal. Ces médicaments constituent un énorme progrès et il faut travailler à une meilleure tolérance.
Il n ’y a pas de « bon » ou de « mauvais » patient. La conception actuelle est que l’observance est un phénomène dynamique, complexe et multifactoriel, particulièrement dans le domaine de la schizophrénie.
Accepter un traitement, c’est avant tout s’attendre à vivre mieux et ce « mieux vivre » se compare à l’état qui prévalait avant l’administration du traitement : voilà une évidence tellement simple et banale, qu’il faut bien admettre que, si l’on en vient à l’oublier, pour ne parler que des effets secondaires, c’est que la psychose avec ses mécanismes fondamentaux nous a bien eus…
L’approche systémique ne s’enseigne pas dans les cursus classiques. Par ailleurs, son utilisation avec l’analyse et le com portementalisme ne pose pas plus de problème que l’articulation entre les différents intervenants.
Nous assistons au parcours « thérapeutique » de Julie, jeune adolescente de 16 ans, hospitalisée pour des troubles psychotiques. En toile de fond, un contexte familial « étouffant » qui ne considère pas Julie pour ce qu’elle est…
Face à des adolescents en souffrance psychique et à des familles qui ne le sont pas moins, la thérapie familiale peut être un puissant contre poison, notamment contre l’insidiosité du diagnostic de schizophrénie…
La pratique systémique relève sûrement d’un « certain » état d’esprit, d’un « certain » rapport à l’autre et au soin…
Restaurer les liens naturels et les valeurs de solidarité du milieu environnant la personne porteuse de symptômes… est à la fois le message de la psychiatrie de secteur et celui de la pensée éco-systémique appliquée au champ de la psychiatrie.
Comment des soignants « cuisinent » avec talent et engagement un « bouillon de culture » propice à une prise en charge qui accueille la psychose en la considérant comme une communication particulière, à l’intérieur d’un système ouvert, la famille.