Dans le contexte chirurgical courant, l’hypnose ne remplace pas la prise en charge anesthésique, néanmoins elle peut en améliorer l’efficacité, la tolérance et le vécu. Ces avantages peuvent être déterminants chez certains patients particulièrement vulnérables physiquement ou psychologiquement.
L’hypnose devrait de plus en plus faire partie de l’arsenal thérapeutique de l’algologue. Elle permet en effet non seulement de diminuer l’intensité de la douleur mais également de faire vivre au patient une expérience, souvent fondatrice, de relaxation et de lâcher prise dont il pourra globalement tirer profit.
Pendant l’hypnose, ce travail avec l’imaginaire où différentes réalités sont possibles, fait prendre consccience à l’enfant que sa vision du monde n’est qu’une construction et qu’il en a d’autres possibles.
Par sa parfaite comptabilité avec une dynamique plurimodale intégrative et interdisciplinaire, l’hypnose permet de développer un espace potentiel permettant l’expression d’une créativité thérapeutique qui trouve sa pertinence, tant chez le patient souffrant de psychose que chez les soignants qui les accompagnent.
Avec la figure flamboyante, énigmatique et controversée du médecin autrichien Franz Anton Mesmer (1734-1815), fondateur du magnétisme animal, commence l’histoire de l’hypnose et, au-delà, de la psychothérapie moderne…
La grande nouveauté de l’hypnose, c’est son ancienneté! Sa réapparition actuelle n’est qu’un retour aux sources…
La pratique de Milton Erickson a profondément modifié le soin par l’hypnose. Ce psychiatre américain, mort en 1980, a posé les bases de ce que pourrait être une relation thérapeutique de qualité et a par ailleurs développé une utilisation très subtile de l’hypnose médicale.
Bien que l’hypnose soit à ce jour bien mieux connue qu’auparavant et que sa pratique soit à la fois moins théâtrale et moins oppressante relationnellement. Les « vieilles » représentations continuent d’avoir cours. Les conséquences sont nombreuses en termes d’incidences cliniques mais également de formation des futurs praticiens de l’hypnose.
Mise en perspective des écrits de François Roustang, psychanalyste, grand spécialiste de l’hypnose.
Loin d’être passive, l’hypnose permet à l’individu, par l’imagination, d’anticiper et de transformer ses comportements et ses agissements. Elle sollicite sa capacité à décider de sa place en relation avec les autres et son environnement. Ainsi, pour une infinité de situations, il y a une infinité de possibilités de mener les séances d’hypnose.
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