« Suis-je ou ne suis-je pas ? »
Sédaté ou non, puis-je guérir docteur ? Témoignage.
Sédaté ou non, puis-je guérir docteur ? Témoignage.
Ce ne sont pas les médicaments qui sont moins sédatifs, mais peut-être les soignants, qui ont perdu leur « savoir y faire avec la folie »…
La sédation doit rester un effet secondaire, recherché dans un nombre limité de situations cliniques mais également pour des périodes restreintes. On doit la considérer comme un effet indésirable lorsqu’elle est intense et persistante.
Extraits du blog Cépaduluxe qui rassemble des informations sur la schizophrénie (ou les schizophrénies, comme diraient certains…)
http://cepaduluxe.over-blog.com
La sédation parfois induite par la médication est bien souvent à l’origine de doléances de la part du patient, qui voit alors en son médecin plus un persécuteur qu’un soignant… Vincent et Frédéric en témoignent.
Conformément aux références médicales opposables, lors d’un traitement d’entretien d’une maladie schizophrénique, il n’y a pas lieu d’associer deux antipsychotiques, ce qui va dans le sens d’une monothérapie.
Au fur et à mesure du développement des neuroleptiques, force a été de constater que des molécules pouvaient avoir une forte action antipsychotique sans être pour autant sédatives. Actuellement, la recherche a pour objectif de trouver des molécules dépourvues de cet effet mais plus encore des molécules procognitives.
Depuis leur découverte, les médicaments à effet antipsychotique ont fait l’objet d’un nombre impressionnant de dénominations, qui reflètent la perplexité, voire le doute initial des psychiatres devant leur efficacité, puis leur difficulté à cerner la multiplicité de leurs effets cliniques.
Dans les années cinquante. Les premiers neuroleptiques révolutionnent la thérapeutique psychiatrique. S’ils sortent les patients de l’hôpital, leurs nombreux effets secondaires grèvent la qualité de vie. En 2007, la palette d’antipsychotiques disponibles permet d’envisager autrement la prise en charge.