La schizophrénie est-elle un facteur de risque de diabète et de complications métaboliques ? Comment mettre en place un dépistage et un suivi exigeant ? Comment développer une coopération active avec le médecin traitant, l’infirmière libérale, le diabétologue, le cardiologue ou d’autres spécialistes ?
Quelle dynamique porte et habite le silence lié à l’inceste dans la vie quotidienne des personnes abusées dans leur enfance ?
Est-il indiqué ou même possible de soigner l’inceste en thérapie familiale ? Si oui, comment procède-t-on ? Quels en sont les avantages, les limites et les risques ? Quelles précautions faut-il prendre ? Éclairage à partir de l’histoire clinique d’une jeune femme abusée par son père…
Le dispositif de thérapie sociofamiliale permet la prise en charge de familles en grande souffrance ainsi que celle, parfois très lourde, des institutions qui en assurent le suivi.
Les enfants nés d’inceste sont les victimes prisonnières de secrets, de dénis, d’injonctions au silence et à l’oubli, leur faisant ainsi courir un risque de suicide ou de psychose. Avec la thérapie, cette épreuve est pourtant surmontable.
Sophie, abusée par son grand-père décide de parler à sa mère qui convoque alors le tribunal familial. Verdict : Sophie est une menteuse, une vicieuse…
L’accompagnement d’une situation familiale d’inceste dévoilé exige de s’intéresser au fonctionnement psychique de tous les protagonistes. Nous observerons tout d’abord les différents positionnements présentés par la mère, puis nous nous intéresserons à l’affectivité de l’enfant vis-à-vis du père incestueux.
Le législateur a reconnu la gravité de l’inceste en rallongeant son délai de prescription. Cependant, pour les victimes, qu’elles soient mineures au moment des faits et de leur dénonciation, ou majeures, bien des années après le délit, les procédures sont longues, complexes et les éléments délictueux parfois difficiles à prouver…
Depuis dix ans, l’Association internationale des victimes de l’inceste (AIVI) milite pour la reconnaissance de l’inceste comme « fléau de santé publique ». Si deux millions de Français sont concernés, les victimes subissent encore trop souvent une errance thérapeutique. Les soignants, de leur côté, sont encore mal formés et le sujet ne bénéficie que de peu de recherches. Quant aux pouvoirs publics…
Une enquête à l’initiative de l’Association internationale des victimes d’inceste (AIVI) explicite les conséquences de l’inceste sur la santé psychique et somatique des victimes avec notamment des passages à l’acte suicidaire, des compulsions alimentaires, un stress post-traumatique, des addictions…
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N° 192 Alcool : abstinence et/ou réduction?
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