Mes enfants et le cannabis
Ce récit est le témoignage d’une mère. Je ne suis ni médecin, ni dépositaire de l’histoire de mes enfants. Qu’ils me pardonnent ma vision subjective de leurs souffrances qui furent aussi les miennes.
Ce récit est le témoignage d’une mère. Je ne suis ni médecin, ni dépositaire de l’histoire de mes enfants. Qu’ils me pardonnent ma vision subjective de leurs souffrances qui furent aussi les miennes.
Alors que les études viennent pratiquement toutes à écarter l’hypothèse que le cannabis soit directement en cause comme étiologie ou facteur de risque dans la schizophrénie, l’expérience montre dans le même temps que presque tous les jeunes psychotiques hospitalisés en phase aiguë fument du haschich. Que recherchent ces patients ? Partant de l’hypothèse qu’ils y trouvent quelque chose, qu’est-ce que cela peut avoir comme conséquence sur leur vie psychique ?
Aux Etats-unis comme au Canada, les patients souffrant de psychose et de toxicomanie sont pris en charge par deux systèmes différents. Si deux approches prédominent (séquentielle et « en parallèle ») elles ont montré leurs limites au profit de programmes de traitements intégrés. Ces derniers reposent sur une prise en charge globale des patients.
Les équipes en psychiatrie sont confrontées quotidiennement à la consommation pathologiques de drogues et d’alcool par les patients schizophrènes. L’abus et la dépendance aux substances psychoactives dans cette population sont sources de problèmes diagnostiques, thérapeutiques, médico-légaux et sociaux.
Entretien avec Chantal Lachenaye-Llanas, directrice de l’accréditation à l’Anaes (1), et Maryse Boulongne, responsable du service des experts visiteurs
à l’Anaes.
Travailler au contact de patients « dérangeants » fragilise les soignants
en accentuant leurs émotions et les contraint au refoulement, peu propice au soin.
Ces petits riens que l’on a du mal à considérer comme du soin sont pourtant
les plus indispensables, parce qu’ils font surgir un espace de rencontre.
À oublier la vie sociale, la vie de tous les jours, les établissements sont à nouveau envahis par des symptômes comme le gâtisme et l’agitation que la psychothérapie institutionnelle avait traités bien avant l’invention des neuroleptiques et des antidépresseurs.
La clinique de La Borde, haut lieu de la psychothérapie institutionnelle, privilégie le lien social, la convivialité au quotidien, depuis les petites marques d’attention, le respect des rythmes de chacun, jusqu’au club
thérapeutique, géré par les patients.
Les soins que l’on dit « petits » sont en réalité d’une importance capitale. Signes de l’attention portée à la personne, à ses valeurs, ils permettent
de prévenir ou d’adoucir les actes de soins plus agressifs.