En marchant et en sculptant…
Au cours d’ateliers où il implique son corps, Lucio, un patient schizophrène, retrouve un éprouvé qui le rassure et lui permet de ressentir le monde autour de lui…
Au cours d’ateliers où il implique son corps, Lucio, un patient schizophrène, retrouve un éprouvé qui le rassure et lui permet de ressentir le monde autour de lui…
Soin à part entière, la toilette, en particulier auprès de patients psychotiques, constitue une réelle médiation lorsque la relation verbale est empêchée. Illustration avec Miguel, un patient auquel le bain « redonne corps »…
Au cours d’une thérapie psychomotrice, Lili, une patiente souffrant de schizophrénie, explore les limites de son corps. Inscrite dans un parcours de soins pluridisciplinaire, la psychomotricité lui permet de mieux gérer ses
angoisses et ses relations aux autres.
Les draps enveloppants du packing sont comme des bras, pour tenir une enveloppe souvent décrite comme lisse dans la psychose, pour retenir la chaleur libérée, pour contenir la béance du vide psychotique, pour nouer une
mise en relation…
Corps et pensée sont indissociables et il n’y a pas de langage sans corps. Dans le cadre de la psychothérapie institutionnelle, le sport ou d’autres activités physiques partagées sont des moyens privilégiés de communication et de mise en commun de l’expérience soignant-soigné.
Afin d’évaluer les effets thérapeutiques du packing, une équipe suisse de la Fondation de Nant et de la Haute école de santé Vaud (Hesav) lance une recherche début 2013.
Les thérapies corporelles n’ont pas l’ambition de (re)modeler ou de (ré)adapter un corps conforme à un modèle social ou culturel. Elles ont le simple etdifficile projet de (re)donner corps… Illustration avec Annie, une jeune patiente psychotique, qui a bénéficié de soins corporels individuels.
L’abord du patient schizophrène par l’attention au corps est une voie d’accès à leur psyché. C’est ce que vise la Psychothérapie psychanalytique corporelle (PPC), dans un processus de restauration du pare-excitation.
Le vécu corporel des patients atteints de schizophrénie peut être classé en troubles de la perception et de la représentation du corps. Certains de ces troubles seraient précurseurs de la maladie. Différentes approches épistémologiques en rendent compte.
La question du corps en psychiatrie a une longue histoire. Aujourd’hui, plutôt que de s’en tenir à une séparation corps-psyché, les soignants doivent intégrer le corps dans la prise en charge et s’orienter ainsi vers une psychiatrie du corps retrouvé.