Un homme comme vous
Au cours de l’histoire, on a toujours dénié aux fous la qualité d’êtres humains. On les a brûlés au Moyen Âge, parqués dans l’hôpital général …
Au cours de l’histoire, on a toujours dénié aux fous la qualité d’êtres humains. On les a brûlés au Moyen Âge, parqués dans l’hôpital général …
Chaque mois, le réseau documentaire en santé mentale, Ascodocpsy, propose des éléments de bibliographie en lien avec la thématique du dossier : « Faire équipe ».
Pour se poser collectivement la question de l’équipe et de ses représentations, une sculpture humaine, composée de participants, a été réalisée lors d’une journée d’études.
Faire équipe, c’est proposer une sorte de boîte à outils de professionnels adaptée aux problèmes rencontrés. C’est au cadre de santé et au médecin de gérer et de prendre soin de cette boîte à outils.
Chaque membre de l’équipe doit bénéficier des outils de gestion ou du moins de leurs effets, et c’est au cadre de santé, dans un contexte de mutations majeures, de piloter l’action collective.
À partir d’une recherche en soins sur le travail informel, quatre grandes fonctions peuvent être repérées, où s’affirme le rôle de l’équipe. Une approche rigoureuse qui rend ainsi visibles les
contributions collectives au soin.
Certaines prises en charge impriment durablement une équipe. Ainsi, l’accueil de Léa, une adolescente adoptée, a constitué une épreuve dans laquelle se sont forgés outils, amitiés, et transferts de travail… Trois ans après, l’équipe se souvient et témoigne.
Dans le cadre de la création d’un service de réhabilitation psychosociale, qui rassemble divers professionnels, une éducatrice spécialisée précise les spécificités de son accompagnement. L’enjeu est de s’intégrer dans l’équipe et de faire oeuvre commune.
M. S. est en chambre d’isolement depuis quelques jours. L’organisation institutionnelle est telle que ce sont prioritairement les hommes qui assument cette prise en charge. Dès lors, quelle est la place des femmes dans l’équipe soignante ?
Un groupe thérapeutique théâtre permet à des patients psychotiques d’adopter un point de vue différent sur eux-mêmes et leur environnement.L’évolution de la position «méta» du sujet impacte également celle de l’équipe.