Schizophrénie et imagerie cérébrale
L’imagerie cérébrale fonctionnelle permet aujourd’hui d’étudier comment les psychoses schizophréniques s’incarnent dans les modifications du fonctionnement cérébral.
L’imagerie cérébrale fonctionnelle permet aujourd’hui d’étudier comment les psychoses schizophréniques s’incarnent dans les modifications du fonctionnement cérébral.
Dans une équipe peuvent se côtoyer différentes lectures d’un symptôme et diverses approches de prises en charge. L’essentiel, c’est que les soignants tentent de rejoindre le patient là où il se trouve, afin de l’accompagner en se soutenant les uns les autres à tour de rôle, tels des trapézistes.
Sans nier la spécificité de la souffrance psychotique, l’auteur de « Critique de la raison psychiatrique » (voir encadré) nous rappelle qu’il n’existe aucune stabilité historique ou clinique de la notion de schizophrénie.
La psychose est un précieux ferment pour la psychanalyse, tant elle la met à la question de ses limites, tout comme elle expose l’analyste à l’épreuve de son désir.
En dehors de toute perspective de thérapie familiale au sens strict, l’établissement d’une relation de confiance entre l’équipe soignante et les familles est essentielle pour mener à bien le projet de soins des patients schizophrènes.
La recherche sur les traitements médicamenteux des schizophrénies continue de progresser. Après la mise sur le marché des antipsychotiques, les perspectives se situent du côté de traitements médicamenteux préventifs des troubles psychotiques.
Aujourd’hui en France, la réhabilitation psychosociale connaît un net essor. De plus en plus souvent, principalement dans le secteur public de santé, les professionnels de santé mentale se réfèrent à ses concepts et mettent en oeuvre les pratiques qui s’y rattachent. Quelles évolutions conceptuelles inscrites dans l’histoire des idées de la psychiatrie française ont permis ce développement ? Quels progrès pouvons-nous attendre pour demain ?
La mise en évidence de facteurs de vulnérabilité génétique à la schizophrénie devrait prochainement permettre d’améliorer le diagnostic et bouleverser la nosographie de cette affection, favorisant ainsi la mise au point de médicaments spécifiques qui agiraient non seulement sur les symptômes mais aussi sur les anomalies qui prédisposent à la maladie
La conceptualisation moderne des troubles schizophréniques aboutit à considérer que c’est la vulnérabilité à la maladie qui est chronique et non la schizophrénie elle-même. Or des traitements appropriés faisant appel à la collaboration des patients et des familles peuvent vaincre cette chronicité et aboutir à une meilleure qualité de vie des personnes souffrant de schizophrénie.