Pack FAMILLE

Aujourd’hui, la théorie de l’attachement est une approche incontournable en psychopathologie. Si le besoin vital d’attachement est très présent à la naissance, il reste actif tout au long de la vie, et notamment dans les périodes de changement, de vulnérabilité et de pertes d’autonomie. Au-delà du lien affectif qui unit d’abord le nouveau-né à une figure de soin, l’approche des modèles d’attachements multiples ouvre des perspectives en termes d’expériences relationnelles correctrices, notamment dans les soins psychiques. Repères et mises en pratique.

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Au-delà du risque génétique, les troubles bipolaires impactent de façon particulière le fonctionnement familial. En effet, à travers la perte de l’homéostasie émotionnelle qu’ils impliquent, ces troubles et leurs comorbidités bouleversent les interactions familiales, alors même que la mobilisation des proches constitue un levier thérapeutique inestimable. Comment prendre en compte le contexte familial et soutenir les aidants ? Comment accompagner ces patients vers la parentalité ? Expériences et pistes de réflexion.

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Alors qu’au quotidien, l’essentiel de l’accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques est assuré par la famille, les proches se sentent encore trop souvent rejetés, mal informés, voire culpabilisés. Dans ces conditions, comment peuvent-ils soutenir la personne malade ? Témoins de l’itinéraire et du positionnement complexe des aidants, qui absorbent la maladie aiguë puis deviennent acteurs du rétablissement, des soignants tentent de les écouter, de leur transmettre des savoirs et de consolider leurs ressources.

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La dépendance des personnes âgées est une préoccupation majeure pour les familles d’aujourd’hui. La crise du grand âge attaque souvent le lien familial. Au-delà de la charge matérielle, la démence et la maladie d’Alzheimer entraînent pour les aidants une souffrance psychique prolongée. L’expérience de la régression et des deuils successifs génèrent épuisement et sentiment d’impuissance. Dès lors, comment les soignants peuvent-ils accompagner la famille ?

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Les relations entre psychiatrie et familles ont rarement été harmonieuses, souvent au détriment des patients. L’alliance thérapeutique avec l’entourage passe par une certaine souplesse institutionnelle, la connaissance du vécu familial, la création de groupes d’information et de gestion des émotions. Mieux reconnues, les familles modifient alors leur mode de fonctionnement. Les soignants découvrent avec enthousiasme des compétences ignorées, les leurs, celles des usagers et de leurs familles.

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Témoin d’une souffrance psychique ou physique, la plainte de la personne âgée, enfermante, lancinante et sans fin, s’installe comme un mur dans la relation, allant parfois jusqu’à figer les liens… Toute plainte a une signification qu’il faut à tout prix décrypter, voie incontournable pour accéder à la réalité de l’être. Psychogériatrie : la plainte au quotidien… J-P. Clément Qu’est-ce que la plainte ? M. Charazac L’hypocondrie : une plainte sans fin C. Hazif-Thomas, C. Bouché, T. Bonvalot Les troubles cognitifs du sujet âgé I. Gallice « Il n’est plus le même qu’avant… » I. Gallice Comme une mélodie lancinante… F. Deunier, C. Ornon La plainte familiale dans la démence d’Alzheimer P. Thomas Face à la plainte M. Charazac L’écoute de la plainte par le médecin-conciliateur P. Charazac Les soignants entre plaintes, complaintes et souffrances F. Dibie-Racoupeau, V. Chavane, L. Fabre L’échelle de NOSGER en psychogériatrie R-PO. Peix, P. Faugeron, C. Hazif-Thomas, P. Thomas « C’est normal à votre âge… » C. Agrech

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