Brumath
Violences tues, violences subies, violences infligées, aucune institution n’échappe à cette expression ultime. Souvent silencieuse, insidieuse, dans les mots plus que dans les gestes, la banalité du quotidien en atténue l’existence.
Parfois, un passage à l’acte d’une rare violence crée l’émotion suffisante pour l’afficher au premier plan. Le temps d’une agitation médiatique qu’aucune chambre d’isolement ne peut contenir, souvent suivie d’une loi, psychiatrie et violence sont alors à nouveau associées.
C’est oublier que «nos» patients sont beaucoup moins souvent auteurs de passages à l’acte violents que victimes de violences ordinaires, du quotidien, en institution ou en dehors de ses murs protecteurs.
C’est également oublier que ce sentiment diffus de violence est protéiforme, affecte patients, équipes, institutions. Mais il n’est pas propre aux institutions, de nombreux facteurs de société contribuent à ce sentiment d’insécurité, ici même où nos missions nous imposent de créer un environnement sécure et apaisant.
L’impact des exigences économiques sur nos organisations est un facteur trop facile à stigmatiser. Interroger nos rapports à l’autre, au travail, à l’engagement d’équipe semble plus accessible. Nous proposons ainsi de mettre en mots, ouvrir des perspectives, découvrir, partager, questionner : telle sera l’ambition de ces deux journées.
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