29 Mai 2021 - En ligne (visioconférence)

La féminité, le phallique et la question transsexuelle

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Nous le savons, la féminité n’est pas une essence en puissance chez les seuls êtres humains affublés d’un sexe anatomique dit féminin, mais un volant de traits, un essaim, dont tout un chacun, quel que soit son sexe anatomique, est peu ou prou affublé au prorata des déterminations venues de l’Autre et à partir desquelles se constitue sa réalité psychique.

L’acceptation de cette féminité inhérente à chacun est même la condition de l’issue de la cure analytique pour les êtres humains dits hommes au même titre que pour les êtres humains dits femmes.

Interroger la féminité aujourd’hui est ainsi prendre la mesure de son déploiement chez nos analysantes et nos analysants dans les circonstances de notre temps.

Avec les conséquences qui s’ensuivent : comment vivre avec une identification mue désormais par le désir singulier de chacun ? C’est là que s’ouvre un questionnement non seulement sur l’Éros féminin dit hétérosexuel et sur l’Éros lesbien mais sur l’Éros féminin dit transsexuel.