Journée enfances et psy en présentiel ou distanciel
D’abord indifférencié de la violence scolaire, le harcèlement scolaire ne s’est réellement invité dans les débats publics qu’à partir des années 2020 avec la médiatisation de suicides de jeunes collégiens harcelés dans leur établissement et sur les réseaux sociaux. si le législateur français a rapidement pris la mesure de la gravité du phénomène en en faisant désormais un délit, puis en édictant cinq lois en seulement huit ans, l’école est encore considérée comme insuffisamment réactive dans la protection des enfants, malgré de nombreux plans de lutte mis en œuvre. Au-delà de l’aspect répressif, c’est bien la prévention du phénomène qu’on doit interroger, compte-tenu de son impact sur le développement des enfants. Mais pour le prévenir, il convient d’abord de le comprendre. Nos enfants seraient-ils devenus des êtres violents, incapables d’empathie à l’égard de leurs semblables ?
L’individualisme promu par nos sociétés post-modernes butte sur la nécessité des contraintes de la socialisation et de la fréquentation de groupes non choisis. au-delà d’être une question d’individus aux profils particuliers, qu’ils soient victimes ou agresseurs, le harcèlement scolaire met en tension deux besoins : le développement de l’identité propre à chacun et l’apport du groupe. Il faut désormais compter avec le cyberharcèlement dont les effets se font sentir de façon exponentielle avec l’influence grandissante des réseaux sociaux, car les enfants, fascinés par leurs contenus, s’y inscrivent de plus en plus jeunes, en toute illégalité, parfois avec l’assentiment de leurs parents, avant même le collège.
Nous explorerons les concepts éclairant ces phénomènes ainsi que les modifications législatives. Nous aborderons également les ressources existantes, encore insuffisamment connues, en matière de prévention, de repérage et de prise en charge.
Rens. : 05 61 75 40 86, formations@editions-eres.com, https://www.editions-eres.com/
