Journée organisée par l’AinPsy
La psychiatrie, l’hôpital général, les maternités, les EHPAD, le médico-social ont en commun de partager depuis quelques années – avec d’autres secteurs – les coups de boutoir de politiques néo-libérales dévastatrices.
Des voix s’élèvent de-ci de-là, pour dire la souffrance au travail et la violence induite ( brièveté des PEC, segmentation du parcours de soin, isolement et contention etc …) pour ceux que nous accueillons ainsi que l’absurdité des approches comptables et des évaluations chiffrées qui confinent au non sens.
L’Appel des appels, le collectif 39, le printemps de la psychiatrie, sont les fers de lance d’une résistance à ces politiques.
Cette journée sera l’occasion de rappeler des évidences, des choses simples si difficiles parfois à atteindre. Il est des choses humaines en matière de soin, d’accueil, d’enseignement qui échapperont toujours au chiffrage et à la volonté de catégorisation.
La réalité de ces choses humaines nous rappelle sans cesse que la relation et le transfert sont au cœur de nos pratiques.
La crise sanitaire a été l’occasion de constater à nouveau, les ravages dû à l’isolement, à la rupture des liens, et à la séparation des corps.
Humain trop humain peut être pour certains qui rêvent encore de Gattaca et ses chimères.
Nous souhaitons au cours de cette journée soutenir un autre discours, un autre regard sur ce qui fonde l’existence et les conditions d’exercice de nos métiers, à savoir la relation, la singularité, la parole et la lenteur nécessaire.
Pour reprendre les mots de Mathieu, président de l’association Huma-Psy : « Le traitement c’est le traitement, le soin c’est autre chose… »
Rens. : ainpsy@orsac-cpa01.fr, www.cpa01.fr