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Le sentiment d’urgence plane souvent sur la crise et la masque de son ombre. Dès le premier appel, l’équipe d’intervention de crise (ERIC) tente d’entrevoir ce qui fait crise avant de construire une éventuelle intervention d’urgence. Illustration.
Chez un patient présentant un fonctionnement en faux self, la crise est particulièrement impressionnante car elle l’oblige à faire face à la vacuité et à l’absence de construction vraie et sincère. Illustration avec l’histoire de Carlotta.
La mort est la seule réalité inéluctable et nous n’avons pas d’autre choix que de l’accepter. Au grand âge, cette prise de conscience peut provoquer un état de crise et de révolte, sans entraîner pour autant une crise de désespoir.
De moins en moins pratiqué, l’entretien de crise, pourtant bien théorisé, permet de prévenir de nombreuses hospitalisations, de les raccourcir et d’éviter le recours à l’isolement et à la contention.
Face à la survenue d’un état de crise aiguë chez un patient qui souffre de psychose, une équipe québécoise assure un programme de soins intensifs brefs à domicile, offrant une véritable alternative à l’hospitalisation intégrant la philosophie du rétablissement.
Le vieillissement passe par le corps biologique mais surtout par la façon dont chacun intègre corps et psyché. Il révèle aussi que le travail de la mort est intrinsèque à l’humain et à la vie.
Le vieillissement n’est pas une maladie mais il entraîne des changements physiologiques inéluctables et programmés. Les méconnaître peut entraîner des pratiques inadaptées souvent délétères.
En psychiatrie, le soignant est parfois confronté à des arrivées de personnes âgées porteuses de maladies somatiques méconnues, à l’origine de symptômes psychiatriques traités par erreur. Plaidoyer pour une clinique de l’écoute et de l’observation.
De tout temps, l’homme a rêvé d’immortalité, et surtout de jeunesse éternelle. Hier projets de science-fiction, les nouvelles technologies permettent aujourd’hui à l’homme réparé, augmenté, de dépasser les limites de sa finitude. Mais la vie est-elle concevable sans la mort ?
Le corps vieillissant ne soutient plus le narcissisme. À cette étape, l’émergence du Soi doit permettre au sujet de ne pas être réduit à un corps persécutant et persécuté. Cette prise de conscience peut permettre au vieillard de continuer à penser et à exister même face à la perspective de la mort.